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Le déchainement gratuit et
impardonnable contre l’Algérie de medias français proches de l’extrême droite, mais pas que, restera une séquence inédite de
la relation entre l’Algérie et la France. La gravité des propos entendus et des
insultes proférées contre ce pays continent, son peuple, ses dirigeants et son
histoire est unique dans les annales du discours politique français à l’endroit
de l’Algérie et ce depuis son indépendance. Cette séquence est donc en soi impardonnable
et ne pourrait être évacuée d’un revers de la main sur l’autel de la nécessité de
l’apaisement entre deux pays et deux peuples qu’une anomalie de l’histoire a fait
se croiser dans la violence de l’invasion sauvage caractérisée et fait se défaire
et se démanteler dans celle de la lutte armée pour l’indépendance et la
liberté.
Cette grave agression médiatique contre
l’Algérie a été minutieusement préparée et exécutée par l’état profond français
qui a articulé les représentants les plus connus de l’extrême droite française.
Cette dernière héritière de Vichy et de la collaboration a progressivement substitué
à son corpus idéologique originel, l’antisémitisme le plus virulent, une
sémantique islamophobe et anti algérienne inqualifiables. Alliée à des
sionistes notoires mandatés par l’entité sioniste pour exploiter toutes les
opportunités pour nuire à l’Algérie et à son soutien indéfectible à la cause
palestinienne, l’extrême droite française qui avance désormais sans masque a pu
rallier à elle une bonne partie de la droite appelée autrefois parlementaire et
même au-delà de l’échiquier politique français.
Ces nouveaux inquisiteurs ont
emprunté au lexique sémantique le plus sombre de la période coloniale et ont
provoqué en Algérie plus qu’une blessure
du sentiment national, comme le rapportait l’historien Benjamin Stora, mais induit
dans l’opinion un véritable électrochoc qui, nous l’espérons, sonnera le glas et achèvera certainement les
derniers réseaux d’influence française en Algérie.
Les officiels français ont dans leur majorité adhéré à cet acte d’inimitié
majeure contre l’Algérie et seules quelques personnalités de la gauche française
pro palestinienne et amie de l’Algérie se sont indignées, l’ont condamnée en
l’exprimant courageusement et au sein même de l’hémicycle français.
La quête subite d’apaisement exprimée par certains responsables politiques français en situation de responsabilité et son corollaire la demande pressante de se rendre en Algérie démontre si besoin est qu’il n’existe véritablement plus de boussole en termes d’appréhension de la relation avec l’Algérie au sommet de l’état français et que souffler le chaud et le froid ne peut servir de politique étrangère déployée à l’encontre d’un pays fier, indomptable, libre, souverain et indépendant.
Cette agression médiatique constitue
en réalité un combat d’arrière-garde qui sera inéluctablement perdu face à la résistance
de l’Algérie, devenue désormais une force tranquille qui sait choisir de répondre
au moment opportun.
La complicité évidente de la
droite française, des centristes et de personnalités
en situation de responsabilité dans des domaines de souveraineté démontre la réalité
d’une classe politique avilie par la
haine de l’Algérie, son héroïque combat pour l’indépendance et son insolente émergence
économique et militaire.
A l’issue de cette dramatique séquence
qui s’est déployée contre l’Algérie et devant l’opinion internationale,
l’Algérie qui ne peut oublier ni pardonner que le colonialisme français fut d’abord
un véritable crime contre l’humanité ne peut que prendre acte du fait que la
haine du présent conjuguée aux rancunes et rancœurs du passé est extrêmement
vive en France et que cette situation ne pourra en aucun cas affaiblir le renouveau national algérien dont l’essence même
est l’éradication finale et définitive d’un processus historique barbare de colonisation.
Une journaliste française a eu parfaitement
raison d’expliciter les raisons de cet acharnement contre l’Algérie en écrivant
que ce qui se joue actuellement dans cette séquence avec l’Algérie c’est le
changement de statut de la France.
Comprendra qui voudra, ce changement de statut est aujourd’hui acté. L’apaisement peut se concevoir et il est même souhaitable. Mais l’histoire nous enseigne que dans ce cas de figure, une agression médiatique française caractérisée contre l’Algérie, l’apaisement souhaité, semble -t ’il par la partie française, ne pourra se concevoir qu’aux seules et uniques conditions de l'Algérie.

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