referencement Google Les balles sifflent sur la place Ramsès. Ce lieu mythique du Caire se confond avec la gare centrale, anciennement Bab El Hadid qui depuis que les grilles en fer qui l’entouraient ont été enlevées s’est métamorphosée en gare centrale de la capitale égyptienne. Et la présence de la mosquée Al-Feth dont l’enceinte a été profanée en cette matinée du 17 août 2013 par des soldats en armes. Les morts se comptent désormais par milliers. Il faut bien liquider une partie de l’élite égyptienne. Comme cela plus personne ne pourra réfléchir à l’avenir. Ni pour l’avenir. Bab El Hadid n’est plus cette quête de Quénawi pour une bouchée de pain quotidienne dans une gare à la vie trépidante, ni son amour fou pour la belle Hanouma. Ni encore cette eau limpide qui coulait dans le bassin situé au pied de la statue de Ramsès. Non Bab El Hadid n’est plus le souvenir de ce film de Youcef Chahine qui en 1958 signait l’une de ses plus importantes œuvres cinématog...
Analyses et Réflexions