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Concerto à trois sur les berges du Nil

referencement google La prestation symbolique de serment du nouveau Président Egyptien devant la foule rassemblée place Tahrir au Caire sonne comme un signal fort en direction de tous ceux qui ont conduit le changement dans ce pays. L'homme qu'on disait sans envergure apparait donc comme un redoutable stratège formé aux Etats-Unis et très au fait du bon usage des mots. Le choix des dirigeants des Frères Musulmans égyptiens s'est avéré judicieux. La communion avec le peuple s'est faite et les gages donnés par le nouveau président égyptien, notamment en termes de respect des libertés fondamentales, de préservation de la cohésion nationale notamment dans ses composantes religieuses et de fidélité aux forces y compris démocratiques qui ont payé un lourd tribu depuis le début de la séquence de bouleversement de l'ordre établi en Egypte semblent indiquer qu'une nouvelle page est en train de s'écrire sur les berges du Nil. Le Président Egyptien a promis de reve...

Ombres et lumières

referencement google Ainsi donc et selon certains observateurs de l’évolution de la relation algéro-française,  nous devrions faire preuve d’équité lorsque notre mémoire torturée nous interpelle. Et selon que l’on soit d’une rive où de l’autre de la méditerranée, la perception de ce que fut l’une des pages les plus douloureuses de notre passé ne serait plus la même. Le départ massif d’Algérie, à l’indépendance, de populations d’origines européennes, avec tout ce que le déracinement peut comporter de déchirures, serait-il donc un fait majeur de cette longue nuit coloniale dont les affres ne furent finalement subies que par les seules populations autochtones pendant plus d’un siècle ?. Et certains historiens ont sans doute bien raison de dire que l’éclairage de l’histoire de toute la colonisation est nécessaire tant la lutte pour l’indépendance nationale ne fut finalement que le segment qui cristallisa toutes les douleurs et toutes les souffrances endurées par le peuple algé...

L’exception qui ne veut pas mourir

referencement google Gramsci disait qu’il y a crise quand l'ancien monde ne veut pas mourir et que le nouveau monde ne veut pas naître. Et l’Algérie nouvelle se fait tant désirer. Car en Algérie, q uand les lignes bougent, les murs se lézardent mais l’essentiel, semble-t-il, est d’avoir toujours l’apparence sereine. Mais patience. C’est la brume, dit-on, qui se dissipe. Qui peut résister au soleil qui se lève ? Ni la glaciation, ni le mensonge. Tout vient à fondre et même les géants rapetissent. 2012 n’est pas encore fini mais tiendra t’il vraiment encore toutes ses promesses? L'Algérie continue de gémir et tout le monde l’entend. De tous lieux, de toutes opinions, de toutes tendances et de toutes couleurs. Et même de toutes confessions. D’ici et d’ailleurs. D’exilés volontaires où d’exilés tout court.  Ce pays qui nous sert de refuge nous interpelle de nouveau. A l’espérance il nous faudra prêter main forte. Dans la paix mais avec fermeté et conviction. Aujourd...

Sans parti pris

referencement google On le disait politiquement mort. Abattu. Découragé. En sursis. En disgrâce. Mal aimé. Blessé au plus profond de son être. Mais l'homme en a certainement vu d'autres. Soumis à mille et une dissidences, harcelé de toutes parts et surtout contesté par certains de ses proches, il garda son calme. Le lendemain d'une victoire qu'il accueillit avec la retenue qu'on lui connait, il annonça que seules les ambitions personnelles firent lever les vents de la contestation. Il nia toute divergence idéologique et affirma que très bientôt les libertés fondamentales, y compris la liberté de conscience, seront scellées dans le futur texte fondamental du pays. Il déclara qu'il se conformera aux textes du parti notamment ceux régissant l'investiture mais aussi la destitution. Il fit un clin d'œil à l'histoire et reconnut les mérites des partis d'opposition surtout les plus anciens. Mais l'homme a fourbu ses armes. Il se relève non sans ...

Si je ne m'abuse, c'est sans parti pris

referencement google On le disait politiquement mort. Abattu. Découragé. En sursis. En disgrâce. Mal aimé. Blessé au plus profond de son être. Mais l’homme en a certainement vu d’autres.  Soumis  à mille et une dissidences, harcelé de toutes parts et surtout contesté par certains de ses proches, il garda son calme.  Le lendemain d’une victoire qu’il accueilli avec la retenue qu’on lui connait, il annonça que seules les ambitions personnelles firent lever les vents de la contestation. Il nia toute divergence idéologique et affirma que très bientôt les libertés fondamentales, y compris la liberté de conscience,  seront scellées dans le futur texte fondamental du pays. Il déclara qu’il se conformera aux textes du parti notamment ceux régissant l’investiture mais aussi la destitution.  Il fit un clin d’œil  à l’histoire et reconnu les mérites des partis d’opposition surtout les plus anciens. Mais l’homme a fourbu ses armes. Il se  relève non sans avoir...

Conjonctures concomitantes

referencement google Un réveil brutal aurait pu être un lendemain qui déchante. Une élection perdue. Mais tel ne fut pas le cas et l'espérance des Français les plus humbles s'est finalement accomplie. Et le rideau est tombé sur une élection présidentielle française dont l'issue aura finalement tenu en haleine bien au-delà des frontières de l'Hexagone. C'est que l'enjeu était de taille, tant les débats auront été passionnants, parfois à la limite du politiquement correct, et les enjeux importants. Le résultat du second tour n'a pas révélé les écarts attendus entre les deux candidats mais l'alternance a bien eu lieu. L'ancien président français quitte l'arène politique non sans avoir souhaité bonne chance à son successeur. La liberté de choisir aura eu finalement le dernier mot. Le candidat de la gauche a finalement imposé sa stature de président et devra affronter les défis majeurs qui s'annoncent dans un environnement économique mondial e...

Conjonctures d'ici et d'ailleurs

referencement google P réambule. Le 12 ju in 1945, dans une note adressée au Foreing Office, John Carvell, Consul Britannique en Algérie, écrivit : La destruction impitoy able de villages et le massacre sans discernement de femmes et d’enfants ne seront jamais oubliés (1) . En cette célébration du souvenir des milliers de victimes algériennes des massacres du 8 mai 1945, rendons l'hommage qu'ils méritent à celles et ceux dont le seul tort a été de vouloir vivre libres et qui sont morts sous les balles assassines de l'armée française et de la police de Maurice Papon. C onjoncture. D'ici. Souhaitons que la hantise du faible taux de participation aux élections législatives du 10 mai 2012 ne soit qu’une lubie, qu’elle ne devienne jamais un cauchemar  et que pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie indépendante, les meilleurs enfants de ce pays puissent enfin accéder, comme cela se fait le plus normalement sous d’autres latitudes, à l’assem...