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Hillary Rodman
Clinton dont le bilan ne peut être crédité d’une véritable performance sur le
plan international, les principaux conflits souvent suscités ou entretenus par
les Etats-Unis n’étant toujours pas résolus, et qu’excepté une exceptionnelle
énergie à sillonner la planète et sans doute une bouille sympathique, quitte le
Département d’Etat américain et cède sa place à John Kerry, sénateur du
Massachussetts et ancien candidat battu à l’élection présidentielle américaine
de 2004 face au président sortant Georges W. Bush. Ce mouvement de balancier à
la tête de la diplomatie américaine sera sans incidence sur la politique
extérieure des Etats-Unis, ni sur les projections à venir. Ancien de la guerre
du Vietnam, décoré pour blessures causées au combat, John Kerry n’apportera, en
bon adepte du pragmatisme anglo-saxon et en bon détenteur de l’enseignement des
sacro-saints fondamentaux de la politique extérieure des Etats-Unis, aucun
changement notable à la politique étrangère américaine et en consolidera encore
plus l’un des vecteurs les plus immuables, un soutien inconditionnel et
indéfectible à Israël, à sa sécurité et au maintien et au renforcement de son
leadership au Proche-Orient. La «menace islamiste », les sanctions économiques
et le harcèlement ininterrompu de l’Iran constitueront encore une fois les
meilleures échappatoires pour laisser s’enliser encore plus dans les marécages
de l’oubli les droits inaliénables du peuple Palestinien à un pays dans des
frontières reconnues et le droit légitime au retour de millions de refugiés
palestiniens déportés en 1948.
Faute d’une nouvelle doctrine de politique
étrangère courageuse, audacieuse et en rupture avec l’influence induite par les
différents lobbies qui gravitent autour de la Maison-Blanche et qui la bride,
conduite et initiée par un Président Obama aujourd’hui libre de toute
contrainte de nouvelle candidature à la Maison-Blanche, les véritables conflits
de la planète ne connaitront pas de répit et les Etats-Unis continueront de
susciter l’animosité voire la haine notamment du monde musulman.
Contrairement
aux promesses faîtes pour justifier l’intervention américaine dans ces pays,
l’Afghanistan n’est toujours pas apaisé et l’Irak peut à tout moment s’embraser
de nouveau. De plus, la Syrie qui paie son choix souverain d’entretenir
d’excellentes relations avec l’Iran voisin, continuera malheureusement et du
fait de facteurs tant endogènes qu’exogènes de brûler et de s’affaiblir pour ne
plus pouvoir revendiquer le plateau du Golan. Les sanctions économiques
draconiennes injustement imposées à l’Iran ne décourageront pas ce pays qui ne
cessera d’exiger légitimement le droit de maîtriser l’utilisation du nucléaire
civil et également de bénéficier d’un traitement équitable à celui qui est
réservé à Israël dont personne, même pas les Etats-Unis, n’ose discuter du
potentiel nucléaire militaire qu’il détient. La Corée du Nord, forte du soutien
de la Chine dont le réveil n’est pas encore fini et qui finira par détrôner les
Etats-Unis du leadership du monde, continuera de démontrer sa force et ne
tiendra toujours pas compte des menaces et injonctions américaines. Nouveau
venu dans la donne géopolitique mondiale, élément de diversion ou réel enjeu
stratégique et économique, la situation au Sahel est devenue, surtout depuis
les étonnantes révélations d’une ancienne ambassadrice américaine, un véritable
terrain de luttes d’influences occidentales au détriment des intérêts des
peuples de la région. C’est que le Sahel est immense et pourrait constituer, selon
certains observateurs et si la situation venait à s’embraser aussi dans les
riches monarchies du Golf, un substitut certain pour assurer la sécurité
énergétique de l’Europe et des Etats-Unis. Et pour signifier, dans ce contexte
de luttes d’influence entre les puissants actuels de la planète et de
télescopage d’intérêts économiques, les limites de leur influence les soldats
français osent venir patrouiller jusqu'à Tessalit à proximité des frontières
algériennes. L’Algérie aura tout intérêt, dans cette nouvelle redistribution
des cartes du monde qui ne fait aucun cadeau aux plus faibles, a défendre avec
acharnement ses seuls et uniques intérêts vitaux et stratégique. Les relations
de bon voisinage avec les pays limitrophes, la non-ingérence dans les affaires
internes de pays souverains et l’aide humanitaire apportée et quand cela est
possible à ceux qui, dans le besoin, le dénuement ou fuyant les exactions de
ceux qui les persécutent, le demandent sont le meilleur investissement pour
l’avenir. L’Algérie ne se réjouira sans doute jamais des difficultés des autres
comme certains l’ont déjà fait lorsque nous étions nous-mêmes dans la gadoue et
le sang. La consolidation nécessaire de notre cohésion sociale et la montée en
puissance inéluctable des exigences de protection de notre immense pays, face
aux nombreux prédateurs qui en guise d'herbe devront brouter du sable, qu’il
faudra assumer et assurer ne nous éviteront cependant pas de faire les efforts
nécessaires pour provoquer les ruptures indispensables avec un système
politique devenu obsolète et qui pourrait, s’il n’était refondé en profondeur,
constituer même une menace pour notre propre sécurité nationale. Espérons que
la nouvelle constitution permettra enfin aux algériens de se réapproprier leur
liberté, de jouir véritablement des fruits de leur indépendance et de résoudre
tous les problèmes en suspend pour se projeter définitivement vers l’avenir.
http://jijel-echo.com/Contingences-internationales.html
http://www.alterinfo.net/Contingences-internationales-turbulences-regionales-et-exigences-internes_a86627.html
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