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Une exaltante transition encore à vivre

referencement google Les processus de réconciliation nationale qui visent essentiellement le rétablissement de la paix civile n’ont pas commencé en Algérie. De nombreux conflits civils dans le monde ont ainsi été résolus de cette manière (Afrique du Sud, Rwanda, Irlande, Espagne..) et ce indépendamment de leurs soubassements idéologique, territorial,  religieux, ethnique, racial, etc. Au moins d’août 1994, l’armée républicaine irlandaise (IRA) décrète une cessation complète des hostilités et donne l’ordre, en juillet 2005, à ses militants d’abandonner la lutte armée. Le 22 mars 2006, l’ETA (Eus kadi ta askar taquina où pays basque et liberté en langue basque) annonce une trêve et proclame le 20 octobre 2011 « l’arrêt définitif de son action armée ». Le 26 février 2012, les FARC, forces armées révolutionnaires de Colombie, renoncent officiellement à la pratique de l’enlèvement contre rançon et annoncent une première dans l’histoire de la guérilla marxiste de Colomb...

Le crépuscule des certitudes

referencement google Terre chaleureuse et hospitalière, jadis paisible et verdoyante, la Kabylie n’en finit pas de gémir. Après avoir souffert du colonialisme et payé, à l’instar d’autres régions courageuses du pays, un lourd tribu pour libérer l’Algérie, elle continue, rebelle, vidée de ses forces vives, livrée à elle-même, plombée par la violence, de subir de plein fouet le prix de l’incurie générale et de la désinvolture. Ainsi l’incendie ravageur que vient de subir le Parc National de Tikjda apparait subitement comme le coup de grâce porté à une région dont la situation n’est hélas pas unique. D’autres régions du pays connaissent le même sort sinon pire. D’Est en Ouest, du Nord au Sud, la mal vie et la pauvreté s’installent et l’espoir s’amenuise. Qui des tailleurs de pierres de T’Kout, dans le pays des Aurès et qui continuent de mourir de maladies d’un autre âge, où des habitants du Sud qui ne veulent plus attendre car les torches pétrolières n’éclairent plus leur horizon pour...

Concerto à trois sur les berges du Nil

referencement google La prestation symbolique de serment du nouveau Président Egyptien devant la foule rassemblée place Tahrir au Caire sonne comme un signal fort en direction de tous ceux qui ont conduit le changement dans ce pays. L'homme qu'on disait sans envergure apparait donc comme un redoutable stratège formé aux Etats-Unis et très au fait du bon usage des mots. Le choix des dirigeants des Frères Musulmans égyptiens s'est avéré judicieux. La communion avec le peuple s'est faite et les gages donnés par le nouveau président égyptien, notamment en termes de respect des libertés fondamentales, de préservation de la cohésion nationale notamment dans ses composantes religieuses et de fidélité aux forces y compris démocratiques qui ont payé un lourd tribu depuis le début de la séquence de bouleversement de l'ordre établi en Egypte semblent indiquer qu'une nouvelle page est en train de s'écrire sur les berges du Nil. Le Président Egyptien a promis de reve...

Ombres et lumières

referencement google Ainsi donc et selon certains observateurs de l’évolution de la relation algéro-française,  nous devrions faire preuve d’équité lorsque notre mémoire torturée nous interpelle. Et selon que l’on soit d’une rive où de l’autre de la méditerranée, la perception de ce que fut l’une des pages les plus douloureuses de notre passé ne serait plus la même. Le départ massif d’Algérie, à l’indépendance, de populations d’origines européennes, avec tout ce que le déracinement peut comporter de déchirures, serait-il donc un fait majeur de cette longue nuit coloniale dont les affres ne furent finalement subies que par les seules populations autochtones pendant plus d’un siècle ?. Et certains historiens ont sans doute bien raison de dire que l’éclairage de l’histoire de toute la colonisation est nécessaire tant la lutte pour l’indépendance nationale ne fut finalement que le segment qui cristallisa toutes les douleurs et toutes les souffrances endurées par le peuple algé...

L’exception qui ne veut pas mourir

referencement google Gramsci disait qu’il y a crise quand l'ancien monde ne veut pas mourir et que le nouveau monde ne veut pas naître. Et l’Algérie nouvelle se fait tant désirer. Car en Algérie, q uand les lignes bougent, les murs se lézardent mais l’essentiel, semble-t-il, est d’avoir toujours l’apparence sereine. Mais patience. C’est la brume, dit-on, qui se dissipe. Qui peut résister au soleil qui se lève ? Ni la glaciation, ni le mensonge. Tout vient à fondre et même les géants rapetissent. 2012 n’est pas encore fini mais tiendra t’il vraiment encore toutes ses promesses? L'Algérie continue de gémir et tout le monde l’entend. De tous lieux, de toutes opinions, de toutes tendances et de toutes couleurs. Et même de toutes confessions. D’ici et d’ailleurs. D’exilés volontaires où d’exilés tout court.  Ce pays qui nous sert de refuge nous interpelle de nouveau. A l’espérance il nous faudra prêter main forte. Dans la paix mais avec fermeté et conviction. Aujourd...

Sans parti pris

referencement google On le disait politiquement mort. Abattu. Découragé. En sursis. En disgrâce. Mal aimé. Blessé au plus profond de son être. Mais l'homme en a certainement vu d'autres. Soumis à mille et une dissidences, harcelé de toutes parts et surtout contesté par certains de ses proches, il garda son calme. Le lendemain d'une victoire qu'il accueillit avec la retenue qu'on lui connait, il annonça que seules les ambitions personnelles firent lever les vents de la contestation. Il nia toute divergence idéologique et affirma que très bientôt les libertés fondamentales, y compris la liberté de conscience, seront scellées dans le futur texte fondamental du pays. Il déclara qu'il se conformera aux textes du parti notamment ceux régissant l'investiture mais aussi la destitution. Il fit un clin d'œil à l'histoire et reconnut les mérites des partis d'opposition surtout les plus anciens. Mais l'homme a fourbu ses armes. Il se relève non sans ...

Si je ne m'abuse, c'est sans parti pris

referencement google On le disait politiquement mort. Abattu. Découragé. En sursis. En disgrâce. Mal aimé. Blessé au plus profond de son être. Mais l’homme en a certainement vu d’autres.  Soumis  à mille et une dissidences, harcelé de toutes parts et surtout contesté par certains de ses proches, il garda son calme.  Le lendemain d’une victoire qu’il accueilli avec la retenue qu’on lui connait, il annonça que seules les ambitions personnelles firent lever les vents de la contestation. Il nia toute divergence idéologique et affirma que très bientôt les libertés fondamentales, y compris la liberté de conscience,  seront scellées dans le futur texte fondamental du pays. Il déclara qu’il se conformera aux textes du parti notamment ceux régissant l’investiture mais aussi la destitution.  Il fit un clin d’œil  à l’histoire et reconnu les mérites des partis d’opposition surtout les plus anciens. Mais l’homme a fourbu ses armes. Il se  relève non sans avoir...