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La
France regarde ébahie ce qui lui arrive. Jaurès, Hugo, Dreyfus et l’Abbé Pierre
y perdraient sans doute leur latin. Que de diversions, de contorsions, de
leurres, de supposées entorses au code de bonne conduite, commises par ceux qui
en situation de responsabilité exercent comme dans les républiques bananières
de l’influence pour faire recruter des proches, qui en disent long sur cette
lente mais bien réelle dérive d’une démocratie représentative qui ne représente
plus que la minorité puisque la perversité du système électoral empêche des
millions de français d’avoir des porte-voix à l’assemblée nationale. Mais chassez,
comme on dit, le naturel il revient au galop!
La
France ne veut pas abdiquer devant l’infâme, l’immonde et devant ce que la
conscience humaine réprouve, ces tentatives répétées de porter atteinte à ce
qui constitue dans toute société humaine le socle fondamental, et sacré, sans
lequel rien ne peut exister, la famille. Et l’école constitue le second palier
de cette descente en enfer initiée par ceux qui ont commencé d’abord par brider
la souveraineté du peuple français en l’inféodant à des cartels technocratiques
supranationaux qui dictent les conduites à tenir et définissent les limites
permises de la contestation et du refus, fait rentrer ensuite la politique étrangère
de la France dans le rang en l’alignant sur les thèses atlantistes
anglo-saxonnes puis enfin et comme pour achever le malade prescrit une nouvelle
thérapie de choc, inhiber dans l’imaginaire collectif le souvenir d’une
organisation sociale bien inspirée qui a fait ses preuves et qu’il faut
remettre en cause .
La
France profonde dont la colère ne s’estompera probablement pas et s’insinuera à l’occasion de la bataille de Paris qui a
bien des égards ressemblera à une nouvelle prise de la Bastille par tous ceux
qui sans être nécessairement du parti des bourgeois où de celui des humbles
refusent, et le font savoir, d’être tenus en laisse par de puissants lobbies
qui les désarticulent et veulent les soumettre.
Le
retrait subit de l’agenda politique du projet de loi dédiée à la famille qui a
suscité toutes les controverses est révélateur de la crainte de tensions
sociétales et de turbulences sociales à venir et qui n’ont encore dit toute
leur signification. Et rien n’y changera ! La colère est déjà dans la rue
et la bataille aura lieu à Paris. Elle sera la mère des batailles. Elle aura
probablement pour décor la prise de la Mairie de Paris et focalisera à cette
occasion tous les enjeux sociétaux déterminants pour l’avenir et les nouveaux
rapports de force politiques qui s’esquisseront avant d’être sans doute
confirmés par les futures échéances législative et présidentielle. Le clivage gauche
droite semble être devenu obsolète car les tensions et les soubresauts transcendent
désormais les limites rigides, conçues et encadrées par des dispositifs législatifs
injustes, devenues artificielles. Même le concept de l’extrême droite longtemps
utilisé pour stigmatiser ceux qui refusent le nouvel ordre mondial est remis en
cause et n’est plus porteur car aujourd’hui et autour du même combat et des mêmes
valeurs se retrouve un arc en ciel de sensibilités politiques diverses qui fondent
un nouveau corpus idéologique commun éminemment politique et sociétal. A l’inquiétude
dite identitaire vient se greffer le refus de ce que les gourous du nouveau
paradigme appellent de leur vœu, l’extinction de l’interdit et la libération de
toutes les dérives. Elément nouveau dans ce nouveau type de contestation dans
l’hexagone qui indéniablement émerge de la société civile, une convergence d’origines
sociale et religieuse diverses. C’est que l’enjeu est de taille car l’école
semble aussi être la cible des attaques de ceux qui font l’éloge de la
perversité et qui veulent semer le trouble dans l’éveil des consciences des
plus petits. Cet enjeu dépasse
aujourd’hui les frontières de l’hexagone et concerne l’humanité toute entière.
Et des expériences similaires pourraient être tentées ailleurs par ceux qui
désormais veulent mettre au pas la planète toute entière.

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