referencement google
La bataille pour succéder à David Cameron au 10 Downing Street est bel bien engagée. Elle livrera ses secrets en septembre prochain et apportera sans doute son lot de surprises. Michael Gove, Andrea Leadsom et Theresa May, pour ne citer que ceux-là, semblent être sortis du lot au cours du premier tour du scrutin qui vient d'avoir lieu au sein du Parti conservateur. Ils veulent tous gérer l'après-Brexit. Mais chacun à sa manière. Ironie du sort où scénario rédigé à l'avance, Theresa May semble donnée favorite pour la suite. Son intronisation sera inédite comme confier la gestion de la sortie de l'Europe à une personnalité connue pour n'avoir pas franchement milité pour le "leave". Mais soit. Un dilemme comme savent si bien les créer mais aussi s'en sortir les britanniques!. Une eurosceptique bon chic bon genre, antithèse d'Andrea Leadsom qui vient semble-t-il de renoncer à ses ambitions. Plutôt militante pour la sortie de l'Europe, cette dernière est adversaire résolue de la technocratie de Bruxelles, acquise à la gestion souveraine des flux de personnes entre son pays et le reste du monde et surtout en phase avec le choix exprimé par les britanniques.
La bataille pour succéder à David Cameron au 10 Downing Street est bel bien engagée. Elle livrera ses secrets en septembre prochain et apportera sans doute son lot de surprises. Michael Gove, Andrea Leadsom et Theresa May, pour ne citer que ceux-là, semblent être sortis du lot au cours du premier tour du scrutin qui vient d'avoir lieu au sein du Parti conservateur. Ils veulent tous gérer l'après-Brexit. Mais chacun à sa manière. Ironie du sort où scénario rédigé à l'avance, Theresa May semble donnée favorite pour la suite. Son intronisation sera inédite comme confier la gestion de la sortie de l'Europe à une personnalité connue pour n'avoir pas franchement milité pour le "leave". Mais soit. Un dilemme comme savent si bien les créer mais aussi s'en sortir les britanniques!. Une eurosceptique bon chic bon genre, antithèse d'Andrea Leadsom qui vient semble-t-il de renoncer à ses ambitions. Plutôt militante pour la sortie de l'Europe, cette dernière est adversaire résolue de la technocratie de Bruxelles, acquise à la gestion souveraine des flux de personnes entre son pays et le reste du monde et surtout en phase avec le choix exprimé par les britanniques.
Mais ce qui semble différentier fondamentalement les deux
femmes est un problème de méthode. La première souhaitant prendre son temps
pour quitter l'Europe alors que la seconde aimerait trancher dans le vif et en
finir tout de suite, comme d'ailleurs le souhaitent les allemands et
accessoirement les français qui demandent aux britanniques de ne plus être
mi-dehors et mi-dedans mais d'accélérer les négociations, et consacrer la
rupture et le divorce à l'amiable.
Mais en marge de cette lutte acharnée pour succéder à Cameron
et qui n'a pas en réalité encore livré tous ses secrets s'esquisse une stratégie qui
se met en place pour retarder voire annuler la décision britannique de quitter
la communauté des états de l'Union. Qui sait, peut-être qu'un second referendum
sera organisé avec à la clé cette fois-ci un oui franc et massif pour rester
dans la communauté des pays européens. La peur que l'exemple britannique fasse
tâche d'huile hante déjà tous les esprits et la France pourrait elle-aussi organiser
le même type de referendum si les rapports de forces politiques en présence venaient
à changer de manière radicale au lendemain de l'élection de 2017.
Les britanniques se sont souvent émancipés de la tutelle de
Bruxelles et ont souvent fait bande à part notamment en politique étrangère.
Qui peut oublier Tony Blair qui en voulant à tout prix s'aligner sur les thèses
du Président Bush s'est engagé militairement en Irak, occasionnant au passage
des milliers de victimes civils innocentes, et qui doit aujourd'hui rendre
compte de ce choix devant ses compatriotes.
Le choix du bréxit ne sera peut-être qu'une option pour
normaliser une situation qui était déjà ambigüe. Mais en la matière rien n'est définitivement
acquis et le travail des lobbies est extrêmement puissant. Et un passé récent a
montré combien de bonnes intentions se sont souvent évaporées du fait d'une
opinion publique souvent sensible aux manipulations et aux influences et tellement
volatile ..

Commentaires
Enregistrer un commentaire