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Les Bush, père et fils, artisans
devant l'Eternel de la destruction de l'Irak et de l'Afghanistan, étaient
absents à l'ouverture de la convention républicaine qui a eu lieu à Cleveland. Si
certains spéculent sur de prétendues dissensions qui existeraient au sein du
parti républicain, d'autres plaident par contre pour la prudente discrétion adoptée par
l'influente famille texane. Surtout que depuis les déboires de Tony Blair,
sommé de rendre des comptes sur le rôle qui lui est imputé dans l'agression
militaire conduite contre l'Irak qui a occasionné des centaines de milliers de
victimes innocentes, l'opinion américaine pourrait légitimement s'interroger à
l'avenir sur les véritables motifs de cette agression caractérisée d'autant
plus que le motif invoqué à l'époque par les concepteurs de cette action
contraire au droit international, la détention d'armes de destruction massive,
s'est avéré faux.
Le new yorkais et non moins
milliardaire Donald Trump est désormais le candidat qui affrontera Hillary Clinton pour l'élection prochaine du nouveau
président des Etats-Unis. Cette dernière
n'a pu, malgré un long parcours politique et de louables efforts de
communication, s'assurer le charisme nécessaire pour séduire un peuple
américain désormais dans le doute. Les sondages qui donnent gagnant Donald Trump
se multiplient. La machine de guerre destinée à lui barrer la route est mise en
branle et quoi de plus efficace que de rameuter son ancien biographe qui le
décrit comme un monstre froid capable de vendre l'eau à un noyé où de pérorer
sur les supposés plagiats de son épouse. Il faut désormais tout faire pour que Trump
échoue, non pas pour que le débat soit politiquement correct mais pour laisser la voie libre à Hillary
CLINTON pour accéder à la maison blanche. Les médias occidentaux se coalisent
et cela sonne comme un signal que l'establishment a déjà choisi. Ce sera
Clinton contre Trump. Mais pour les plus avertis notamment ceux très au fait de
la capacité de manipulation de l'opinion et de nuisance du puissant lobby
médiatique occidental, cela pourra conférer au contraire une crédibilité
certaine à ce candidat. Et puis il ne faut surtout pas vendre la peau de l'ours
...
Donald Trump semble avoir réussi
à séduire tout le monde y compris la frange la plus dure de l'électorat
américain, celle acquise aux idées du Tea party. La politique qualifiée de
sévère et d'injuste qu'il se propose de conduire à l'égard des musulmans ne
serait-elle en réalité qu'un leurre? Et qu'en réalité en fin connaisseur des
fondamentaux du business international et du pragmatisme politique qui souvent
transgressent les interdits politiques et idéologiques , il sera celui qui
réussira peut-être à imposer une solution globale et juste au Proche-Orient. Une
solution qui prendra en charge
l'aspiration légitime du peuple palestinien à un état et au retour dans leurs
foyers de millions de refugiés disséminés à travers le monde. L'avenir nous
éclairera en tous les cas sur les véritables intentions de Trump d'autant plus et
comme l'a si bien dit un jour l'ancien Président Français, Jacques Chirac,
"ce qui compte c'est d'être le meilleur dans l'opposition ...".
En attendant la maison blanche devra
faire avec l'héritage de Barack Obama. Cet homme n'a pu malgré tous ses efforts
endiguer la résurgence du racisme anti noir aux Etats-Unis, ni contenir l'exacerbation
des tensions raciales. Alors que de nombreux noirs meurent sous les balles assassines
de policiers qui le plus souvent sont lavés de tout soupçon et bénéficient de l'impunité,
un mouvement émerge et défend la vie des noirs. Il s'appelle black lives matter
et s'affirme comme le nouveau mouvement de défense des droits civiques.
Et le slogan défendu par Trump
qui est "make america safe again" laisse apparaitre en filigrane
qu'aux Etats-Unis la résurgence d'un conflit porteur des germes de la guerre
civile est en cours. Elle opposera un sud riche et raciste à un nord qui
continue de porter le combat pour l'émancipation véritable des noirs .....
L'Europe ne se porte pas mieux,
la France en particulier. Les défis qui s'annoncent pour ce continent semblent,
selon certains, surprendre par leur ampleur et révélateurs en tous les cas
d'une cohésion mise à mal par la décision britannique de faire bande à part, la
crise économique, la résurgence des comportements racistes et la dérive
inexorable du centre de gravité politique de ce continent vers l'extrême
droite. Les tragiques événements sanglants vécus à Nice et qui ont fauché des
personnes innocentes de toutes races, de toutes origines et de toutes
confessions, constitueront probablement et pour certains une opportunité pour
introduire dans l'hexagone mais au-delà dans toute l'Europe des techniques et
méthodes largement inspirées de la "doctrine israélienne".
La Turquie d'Erdogan n'en finit
plus avec l'épreuve. A peine les blessures de l'attentat de l'aéroport
d'Istanbul cicatrisées, voilà que ce pays renoue subitement avec de vieux
démons qui ressurgissent. Mais ce pays avec à sa tête Erdogan a aussi besoin
d'institutions fortes et doit sortir grandi de cette épreuve. Et Erdogan doit
consolider un exemple de réussite qui commence à devenir, malgré toutes les
critiques, un véritable modèle pour les autres
Les relations internationales
sont désormais entrées dans une phase critique. Les soubassements des conflits
à venir seront inéluctablement civilisationnels et seront exacerbés par la
situation au Proche-Orient qui n'en finit pas, sous l'influence néfaste et
l'ingérence inacceptable de puissances occidentales peu soucieuses du respect
du droit international, de continuer de les nourrir.

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