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Après moult vagabondages et nombreuses trahisons, le processus révolutionnaire historique, longtemps mis en berne sous le double impact de forces antinationales et d’un peuple sous hypnose, terrorisé et conduit au forceps au renoncement, s’est remis en branle à la faveur d’un mouvement révolutionnaire porté par ce même peuple qui le 22 février 2019 s’est réveillé et a enfin dit basta ! Un mouvement populaire qui tout au long de son parcours a fraternisé avec l'armée de son pays qui en a, à son tour, assuré tout autant la protection que l’accompagnement.
Sous la bannière du FLN
historique se sont agrégées différentes forces politiques qui pour libérer la
terre et les hommes se sont délestées de leurs différences.
Nous osons espérer que
cette nouvelle constitution puisse permettre de redonner du sens au retour des véritables
forces politiques qui existent dans ce pays qui pourront librement, le moment
venu, se disputer par de véritables moyens démocratiques la possibilité d’accéder
aux responsabilités et de pouvoir construire ce grand pays. Permettre ainsi à
tout un chacun d’avoir la possibilité d’escalader la montagne pour en atteindre
le sommet tout en choisissant lui-même librement le meilleur itinéraire pour y parvenir.
La date du 1er
Novembre 2020 a été choisie pour que le peuple algérien se prononce sur une
nouvelle constitution qui lui est proposée.
Les promoteurs de cette
nouvelle constitution prétendent que ce projet qu’ils espèrent par ailleurs voir
se transformer en véritable plébiscite de la nouvelle Algérie est en symbiose
avec le mouvement populaire du 22 février qui dans son essence originelle a
atteint son principal objectif : Faire barrage au projet d’anéantissement
de l’état-nation par la confiscation définitive du pouvoir politique et la
dilapidation de la richesse nationale.
Pour être crédible, ce
projet de nouvelle constitution se propose de permettre à la double rupture provoquée par la
révolution du 22 février d’avoir pour
prolongement l’émergence d’une nouvelle Algérie dont le socle serait la
consécration de l’état de droit, lui-même consacrant la liberté et l’existence légale de toutes les véritables
forces politiques qui depuis l’émergence du mouvement national se sont
déclinées sous différentes formes et différents projets. Et la coexistence
pacifique de ces forces politiques antinomiques ne peut se produire que lorsque
l’état de droit est lui-même le produit des luttes menées par ces forces et qu’il
est porté par un socle constitutionnel
consensuel qu’aucune conjecture
politique ne peut ébranler.
La nouvelle gouvernance qui
se déploie en Algérie et qui projette de bâtir le socle de la nouvelle Algérie en restituant
les leviers de la décision à la société civile et à sa représentation nationale
élue par un système démocratique sans faille peut aujourd’hui atteindre son
objectif si elle réussit à arrimer à sa trajectoire l’ensemble de l’offre
politique existante en Algérie et à lui donner forme dans les nouvelles
institutions représentatives qu’elle prétend se préparer à mettre en place.
Le projet de nouvelle constitution devient tout de même significatif et rassembleur en constitutionnalisant ce qui est fondamental et structurant pour l’avenir, un peuple fier de son pays, de sa religion, l’Islam, de ses langues nationales, l’Arabe et le Tamazight, de l’appel du 1er novembre, déclencheur de l’un des plus beaux combats libérateurs qu’a connue l’humanité et de son mouvement populaire révolutionnaire de 2019, enfant béni du Ciel et héritier du mouvement révolutionnaire de 1954.
Le pari audacieux du 1er
novembre 2020 mérite véritablement d’être gagné. Il gagnerait en aura et en
noblesse s’il est précédé par la décision des autorités politiques de ce pays
de décréter une amnistie politique générale permettant à tous ceux qui pour des
raisons politiques, et exclusivement pour celles-ci, ont été condamnés à l’exil
où ont été privés de leur liberté, de rentrer en Algérie pour les uns où de
retrouver leur liberté pour les autres et de leur permettre, pour certains déjà
âgés qui espèrent pouvoir encore le faire
avant de mourir, de contribuer par leurs idées, leur intelligence et leurs compétences
à la construction de cette nouvelle Algérie. Plus que la nouvelle Algérie, mais
l’Algérie tout court a plus que jamais besoin de toutes ses élites pour se
construire, tourner la page du conflit et de la répression pour en écrire une
nouvelle, dédiée à celles et ceux qui viennent et qui méritent de vivre dans la
paix, la justice et la prospérité.

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