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Le paternalisme c’était hier. Son corollaire, des forces politiques
conciliantes et parfois même antinationales qui acceptent l’inacceptable. Le
respect mutuel quant à lui est l’exigence du présent et encore plus de l’avenir.
Il est imposé par une incontestable et inéluctable puissance y compris de feu
en devenir.
Le parlement Européen semble être ainsi devenu un instrument de manipulation politique
articulé par des pays qui n’ont plus la puissance d’assumer publiquement le ressentiment
de haine et de rancœur qui les anime à l’endroit de ce pays. La récente manœuvre de cette institution qui a une nouvelle fois
pondu une résolution inopportune a été
finalement contre – productive, les instigateurs de cette outrageuse ingérence
dans les affaires internes de l’Algérie ont
été dépassés par le foudroyant retour de
manivelle qu’ils ont provoqué. C’est que l’Algérie qui a grandi n’acceptera
jamais qu’une entité qui semble n’avoir plus d’agenda international face à la
reconstruction du leadership mondial dont elle est définitivement exclue s’ingère
dans ses affaires internes. L’Algérie a gagné en puissance et en grandeur et
ceux qui lorgnent de ce côté-ci de la Méditerranée sous le prisme déformant de
leur ressentiment se doivent de se refaire où de se défaire.
La déconstruction de l’Europe est un chantier qui vient. Beaucoup
de pays du vieux continent veulent renoncer à ce système de gouvernance globale
où une technostructure supranationale définit les règles du jeu, arbitre entre ses
membres et décide en conséquence se substituant ainsi et de plus en plus à la
souveraineté de chaque nation incarnée par sa représentation nationale élue. La
gouvernance prend ainsi de plus en plus de place au détriment de la démocratie,
crédo pourtant cher à tous ceux qui s’érigent en donneurs de leçons lorsqu’il
s’agit notamment d’apprécier la situation des droits de l’homme, comme ils prétendent
vouloir le faire, en Algérie.
L’Europe n’est donc pas à une ambiguïté prés et l’arrivée prochaine
et dans de nombreux pays de forces dites nationales, anti européennes et
souverainistes, après le Brexit, donnera sans doute le coup de grâce à ce qui
reste encore d’une organisation qui se maintient finalement contre la volonté
des propres peuples qui la composent.
Alors avons-nous véritablement encore besoin en Algérie et face à
une Europe de plus en plus fragilisée d’un accord d’association contestable
tant du point de la vue de la forme que du fond que l’Algérie ne cesse de
dénoncer et de contester et dont elle exige la renégociation sur des bases mutuellement
avantageuses ? Certainement pas et
le cas échéant la rupture pure et simple avec ce contrat d’association sera
préférable et certainement porteuse de plus-value pour l’Algérie qui devra plutôt
privilégier l’opportunité de partenariats bilatéraux avec chaque pays européen.
L’Europe n’est pas un partenaire stratégique pour l’Algérie qui
aura tout intérêt encore une fois à privilégier ses relations bilatérales avec des
pays qui auront véritablement manifesté une réelle volonté politique de mise en
place d’un partenariat mutuellement avantageux.
S’agissant de la relation stratégique puisqu’il faut bien nommer
les choses par leur nom, la profondeur de nos liens avec la Russie font de
cette dernière et aux cotés de la Chine Populaire, les deux piliers porteurs majeurs de nos relations internationales qui contribueront certainement encore longtemps à
notre développement et à notre montée en puissance.
L’état de la relation bilatérale algéro-française mérite d’être dit
sans faux fuyant ni mensonge et ayons donc le courage de dire qu’elle n’est
actuellement porteuse d’aucune plus-value pour l’Algérie. Bien au contraire,
les réseaux d’influence française en Algérie n’ont eu de cesse depuis l’indépendance
de saper l’émancipation véritable de ce pays
en sabordant tout ce qui pouvait et dans la stricte continuité post guerre de libération
nationale remettre en cause les intérêts de l’hexagone. Et ces réseaux ont trop
souvent œuvré à privilégier dans ce pays les intérêts de la France au détriment
de ceux de l’Algérie.
Dans la vie et plus encore dans les relations bilatérales entre
pays, il n y a de place que pour le respect mutuel, le reste n’étant que
manœuvres sournoises vouées à l’échec !
Certains et s’agissant de la relation algéro-française invoqueront l’histoire commune tout en
omettant de préciser qu’elle fut toujours sanglante et tragique. D’autres
diront qu’il y a la densité des échanges
commerciaux où exhiberont plutôt la
corde sensible qui la caractérise, sa densité humaine et son corollaire la présence
d’une forte communauté algérienne en France.
Certes les sociétés civiles peuvent retisser du lien comme on dit surtout
lorsque tout devient détricoté et peuvent
parfois contribuer au réchauffement d’une relation entre pays mais cet effort
est rendu caduc par un contexte bilatéral algéro-français caractérisé par des
actes inamicaux et parfois carrément hostiles commis où inspirés par la France
officielle et qui ne prêtent à aucune ambiguïté ni fausse lecture.
L’état profond français est farouchement anti algérien et certains
de ses membres rêvent même parfois d’une troisième mi-temps de la guerre
d’Algérie. La repentance de la France pour ses crimes commis en Algérie n’aura
probablement jamais lieu et l’Algérie ne doit plus désormais être partie
prenante d’un processus d’écriture commune de l’histoire qui ne viserait en
réalité qu’a gagné du temps et à garantir des parts de marché en Algérie.
Le complexe politico- médiatique français connu pour son allégeance
à Israël parfois au détriment de la France et qui ne cesse de pondre reportages
et enquêtes sur un pays qui le rend insomniaque n’arrive pas à dépasser cette
impossibilité congénitale qui le caractérise de pouvoir écrire un scenario véritablement prédictif et prévisible quant à l’avenir de l’Algérie qui échappera et dépassera toujours son intelligence.
La relation algero-francaise est mauvaise. La France officielle se
refusant à admettre une fois pour toutes que l’Algérie est un pays souverain et
qu’aucune tutelle sur sa décision ne sera possible et que ceux qui pensent
pouvoir manipuler le Hirak algérien et l’articuler à leur guise se trompent
lourdement et se méprennent quant au
niveau de conscience politique de celles et ceux qui ont initié la révolution pacifique
du 22 février.
La réalité de cette relation bilatérale est cependant libératrice
car elle permet de rendre visibles de nouvelles réalités géopolitiques. Elle ne
fera cependant pas oublier ceux qui continuent d’aimer sincèrement l’Algérie.
Ni ceux qui sont morts à Charonne où qui au péril de leur vie ont porté sur le
territoire français les valises qui ont aussi contribué au combat libérateur du
peuple algérien !

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