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Note de l'auteur: Cet article a été publié le 19 juillet 2023.
La messe n’est pas dite et contrairement à ce qu’affirment certains, l’adhésion de l’Algérie au groupe des BRICS n’a pas été tranchée et ne le sera que durant le sommet de cette organisation qui aura lieu du 22 au 24 aout à Johannesburg. Elle ne l’a pas été et pas en tous les cas dans le sens souhaité par ceux qui n’aiment l’Algérie que saignante (Etats profonds, médias obscurs et autres transfuges algériens devenus les ennemis de leur propre patrie) et qui sont désormais engagés dans une campagne médiatique féroce destinée à anéantir toute volonté d’émancipation et d’émergence de ce pays continent conscient de sa puissance et de son destin et œuvrant pour la concrétisation de son projet
national.
Mais
tout cela est de bonne guerre et nul état ne peut concevoir ni accepter que les
cartes soient redistribuées et qu’un nouveau leadership de la planète soit mis
en place.
La
cartographie de cette campagne médiatique, mais pas seulement, se précise
chaque jour un peu plus. Elle est comme la nuit que révèle le jour qui se lève.
Israël,
France comme premiers de cordée et Maroc en suiveur sont à la manœuvre et
activent leurs médias notamment électroniques, en attendant d’autres leviers,
et s’engagent dans une véritable opération de sabordage de cette demande
d’adhésion de l’Algérie aux BRICS. Et même le premier ministre Indien, invité
d’honneur du défilé du 14 juillet en France, "aurait été, selon certains observateurs,
sollicité" dans ce sens durant son séjour à Paris, oubliant sans doute l’amitié
profonde que l’Algérie et l’Inde ont toujours entretenu notamment dans le cadre
du mouvement des pays non-alignés.
Le
voyage du président Algérien en Chine a été incontestablement fécond notamment
sur le plan de la consolidation d’une relation bilatérale forgée par le soutien
chinois aux maquis algériens. Un projet industriel hautement stratégique a été scellé
au cours de cette visite. La construction en Algérie d’un complexe industriel
produisant des batteries au Lithium avec tout ce que cela suppose comme
transfert de technologie et d’expertise dans un domaine que ne maitrisent pas
de nombreuses puissances occidentales qui produisent des véhicules électriques sans
les batteries indispensables à leur fonctionnement..
La seule
messe qui est dite bien celle-là. Ce challenge qu’il faut gagner et qui consiste
à assurer la prospérité de ce peuple et le développement et l’émancipation de
ce pays. Une Algérie qui s’investit dans les technologies de pointe et qui
s’engage résolument dans un développement économique judicieusement choisi avec
l’accompagnement de puissances affranchies de toute volonté de tutelle et qui
ne veulent plus de l’ordre actuel du monde.
L’adhésion
aux BRICS et l’organisation de la
CAN 2025 sont désormais devenues les
préoccupations de ceux qui ne nous aimeront jamais. La seule
préoccupation qui compte est le développement économique et social de ce pays.
Elle est fondamentale. Elle détricote et anéantit toutes les cabales. D’hier,
d’aujourd'hui et de demain !

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