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La France profonde exhibe sa colère. Le front social s’embrase et la contestation se déploie sous différentes formes. A Paris, une manifestation de grande envergure se déroule, rassemble plus d’un million de personnes, exige l’abrogation d’une loi qualifiée de scélérate, affirme la défense de la famille, socle de toute civilisation, et scande : On ne lâchera rien ! Jamais !
La France profonde exhibe sa colère. Le front social s’embrase et la contestation se déploie sous différentes formes. A Paris, une manifestation de grande envergure se déroule, rassemble plus d’un million de personnes, exige l’abrogation d’une loi qualifiée de scélérate, affirme la défense de la famille, socle de toute civilisation, et scande : On ne lâchera rien ! Jamais !
La gauche au pouvoir, mais aussi la droite dite parlementaire et à sa manière lorsqu’elle est elle aussi en situation de responsabilité, divise l’opinion française plus qu’elle ne la rassemble, malmène ses convictions plus qu’elle ne les respecte et déchire le consensus social sous le diktat des différents lobbies qui la structurent en profondeur. Le peuple français continue de vivre les effets d’une crise économique aigue, du chômage et des émeutes urbaines. L’expédition du Mali, le débat récurrent dit sociétal et les différents projets inscrits dans l’agenda à venir ne seront probablement pas d’un grand secours et ne suffiront pas à endiguer la colère d’une opinion qui s’impatiente. Le pouvoir d’achat s’effondre et la population exaspérée se sent déjà flouée par une gauche qu’elle a porté au pouvoir et qui n’apporte toujours pas les véritables réponses aux seules préoccupations qui vaillent, l’emploi qui se raréfie, la santé qui se dégrade et l’éducation qui vacille.
L’ambiance n’est plus bon enfant et un climat
insurrectionnel et pré révolutionnaire se met déjà en place. Un nouveau mai 68
est déjà en gestation. Il sera conservateur celui-là. Il proclamera et portera le triomphe des valeurs
de la famille, de l’école et du respect et de la défense de la patrie.
Les partis politiques dominants se bureaucratisent à
droite et s’embourgeoisent à gauche. Ils sont dépassés à leurs extrêmes mais aussi dans leur
sphère d’influence par de larges franges d’une population qui s’organisent de
façon autonome, refusent la récupération et affichent clairement leur
indépendance.
A coté de cela et à peine la tempête Cahuzac apaisée à
gauche, voilà que le vent du scandale qui se lève de nouveau cette fois-ci à
droite et qui dévoile sur le devant de la scène le fabuleux pactole concédé, dans
un contexte d’austérité et en guise d’indemnisation, à Bernard Tapie par des juges arbitres soupçonnés,
semble-t-il, «de concussion » et
une Présidente du F.M.I, ancienne ministre de l’économie du Président Sarkozy, soupçonnée,
elle, «de corruption et d’abus de biens
sociaux » et qui risque de quitter précipitamment, comme l’aura fait son
prédécesseur brillant économiste victime de ses propres frasques et déambulations
newyorkaises, une institution financière qui n’acceptera peut-être jamais plus de
confier ses destinées à un ancien ministre français.
Et pendant qu’aux Etats-Unis et en Europe apparaissent
déjà les signes précurseurs de la révolution conservatrice et sociale qui se
produira sans doute à l’insu des organisations politiques connues, devenues obsolètes,
les gouvernements occidentaux
continuent, paradoxalement et sous la pression de leurs différents lobbies, de
s’inviter avec armes et bagages, partout ailleurs mais notamment dans le monde musulman, pour y
combattre tout ceux qui revendiquent juste le droit de vivre en paix chez eux et
dans le respect de valeurs qui depuis des siècles fondent leur socle civilisationel.
En Algérie, les initiatives politiques continuent de
faire cruellement défaut, sont absentes ou tardent à se révéler et ce bien que
la société civile bouillonne d’intelligence, d’imagination et d’initiatives. Le
pouvoir d’achat n’est pas plus brillant qu’ailleurs, le front social est
toujours en surchauffe et les algériens les plus humbles se contenteront encore une fois du choix de la privation et
de l’abstinence. Mais il y a dans l’air comme une espérance qui renaît. Celle
qui consiste à ne jamais désespérer de changements remis toujours à plus tard
mais qui inéluctablement s’accompliront !

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