En réalité, nous ne savions
pas à l'époque que la cuisson serait aussi longue.
Non pas par faute de légumes, de viandes ou d'ingrédients. Juste que l'envie d'aller en cuisines n'y était pas ou plus. Les cuisines étaient devenues sans que nous le sachions de véritables écuries d'Augias. Et en guise d'aromes et de saveurs, il n'y avait finalement que des odeurs pestilentielles.
Ni basilic, ni blanquette, ni béchamel et comble de l'ironie, ni couscous. Juste le bruit d'immenses casseroles que beaucoup de monde trainait aux pieds. Et aussi de l'argent sale dont on dit souvent qu'il n'a pas d'odeur. Oh, que si, paroles de marmitons. Elle est plutôt nauséabonde.
Non pas par faute de légumes, de viandes ou d'ingrédients. Juste que l'envie d'aller en cuisines n'y était pas ou plus. Les cuisines étaient devenues sans que nous le sachions de véritables écuries d'Augias. Et en guise d'aromes et de saveurs, il n'y avait finalement que des odeurs pestilentielles.
Ni basilic, ni blanquette, ni béchamel et comble de l'ironie, ni couscous. Juste le bruit d'immenses casseroles que beaucoup de monde trainait aux pieds. Et aussi de l'argent sale dont on dit souvent qu'il n'a pas d'odeur. Oh, que si, paroles de marmitons. Elle est plutôt nauséabonde.
La table que nous croyions
remplir de mets servis à de sages individus rompus aux charmes de l'univers de
la gastronomie n'était en fait entourée que de pique-assiettes qui avaient les
canines bien acérées et qui montraient les crocs en mangeant.
Et quand vint la fin du repas,
nous eûmes peur car ils voulurent aussi manger les marmitons.
Alors, il n'y eut plus ni crèmes,
ni sauces, ni viandes et ni volailles. Nous rangeâmes nos ustensiles et quittèrent
nos cuisines.
Oui les cuisines devinrent de véritables
écuries d'Augias.
La cuisson n'est pas pour demain. Il n'y a plus de marmitons.

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