Accéder au contenu principal

La guerre des sables n'aura pas lieu

referencement google

En 1963, alors que l’Algérie pansait encore ses blessures, sortait d’un éprouvant combat libérateur et faisait ses premiers pas titubants d’une jeune république indépendante en renaissance, le régime marocain osait une incursion militaire en Algérie et infligeait à notre peuple une nouvelle épreuve, vite contenue par des soldats algériens, après celle éprouvante imposée par la longue nuit coloniale. 
Ce tragique événement que nous rappelons ici avec douleur, malgré les meilleurs sentiments qui nous animent à l’égard du peuple frère marocain, nous le faisons pour dire que l’animosité du régime marocain, supposée se déployer à l’égard du régime algérien, est en réalité perçue et à juste titre par notre peuple comme une aversion maladive ancienne pour l’Algérie et ne saurait en aucun se justifier par un quelconque contexte géopolitique régional particulier qui impacterait les relations algéro-marocaines. 

Probablement inspiré par les conseils de stratèges politiques et militaires français et israéliens, le régime marocain ne cesse de solliciter les pires stratagèmes, et les ruses les plus farfelues, parfois les plus indignes aussi comme cet emblème algérien arraché au dessus d’une représentation officielle de notre pays au Maroc, pour mettre en œuvre de sombres scénarios portant atteinte à la réputation de l’Algérie et de ses symboles sur le plan international. Même notre patrimoine immatériel et culturel n’est pas épargné et subit lui aussi les assauts du régime marocain qui se les approprie illégitimement et honteusement voulant sans doute démontrer ainsi à la communauté internationale que nous sommes un peuple sans passé et sans mémoire. 


La coupe est à présent pleine et l’exaspération commence à se faire sentir même chez les franges les plus sereines de notre peuple, notamment celles acquises à l’idée que ce qui unit est plus grand que ce qui divise. 
Ces provocations récurrentes à l’égard de l’Algérie qui frisent parfois l’hystérie ne pourront hélas pas évacuer un contexte interne à ce royaume sans doute difficile et porteur de menaces d’instabilité potentielle. Mais qu’on se le dise, l’Algérie de 2017 n’est pas celle de 1963 et depuis beaucoup de choses ont changé. 
Et sans doute comme beaucoup de compatriotes, je rêvais de revisiter cet été ce Maroc qui nous est si proche et en même temps si lointain, revoir Fès et Tanger et oser pourquoi pas une incursion amicale à Marrakech. Je ne le ferai pas. Je n’irais pas non plus découvrir la Tunisie que je ne suis jamais allé visiter car là-bas aussi des propos inamicaux à l’égard de notre pays et de notre peuple sont parfois dits par des personnes mal intentionnées de surcroît en situation de responsabilité et qui ont la mémoire courte. Je n’irai nulle part. Je resterai en Algérie. Et cela, c’est mon choix ! 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ce pays qui est le mien

Référencement Google Les dernières législatives françaises ont confirmé ce que beaucoup d’observateurs politiques savaient déjà,   l‘inexorable dérive vers l’extrême droite du centre de gravité politique de l’hexagone. Cette tendance devenue lourde au fil des ans porte l’ambition des populations françaises notamment les plus démunies de stopper la dérive d’un pays devenu l’otage de différents lobbies notamment ceux  loyaux à l’égard d’entités étrangères et d’un pays subissant de plein fouet un véritable processus de grand emplacement. L’émergence de cette puissante force politique appelée tantôt extrême droite et tantôt droite nationale, doux euphémisme prescrit pour phagocyter ce qui reste comme droite dite modérée, charrie dans son sillage tous les phantasmes et toutes les obsessions qui ont caractérisé la France depuis le début du 19éme siècle et dont les marqueurs ont été une colonisation féroce avec des crimes contre l’humanité et des génocides concomitants. De gran...

Plus jamais ça!

Depuis des mois, et sans interruption, une campagne médiatique haineuse jusque là inédite est conduite contre l'Algerie. Rien n'a été épargné. Ni l'Histoire de l'Algerie, ni le combat des indépendantistes algériens, ni le peuple algérien et ni les dirigeants algériens. Utilisant le prétexte des oqtf comme ils disent, le complexe politico-mediatique français s'est ligue contre notre pays et a conduit une campagne de haute intensité, ininterrompue en utilisant les mensonges les plus abjectes et en pervertissant sans arret la réalité. Les médias proches de l'extrême droite, propriété du milliardaire Vincent Bollore, ont été à la manœuvre . Le ministre Retailleau a géré l'escalade verbale en s'exprimant tout le temps sur tous les médias et en entretenant une véritable stratégie de la tension pour installer, selon ses dires, un "rapport de forces" avec l'Algerie. Cette campagne virulente  menée tambours battants contre l'Algerie et ses insti...

France, la mêlée sauvage

   Référencement Google Contrairement au rugby ou elle obéit à des règles, des phases de jeu et des ordres précis, en politique française la mêlée s’émancipe de toute contrainte, de toute éthique et n’obéit qu’à un seul engagement,   l’échappée solitaire et la mort de ses adversaires et concurrents. Et c’est en cela qu’elle devient une mêlée sauvage.  A l’image de ces soldats de l’armée française, analphabètes et sales, qui en 1830 découvrent en Algérie un peuple autochtone instruit, propre, disposant de maisons et d’écoles et doté de vertus civilisationnelles, et qui n’eurent qu’un seul leitmotiv, détruire et exterminer un environnement qui ne leur ressemble pas et qui les dépasse. La scène politique française est aujourd’hui à cette image, une bataille à couteaux tirés dans un environnement instable et incertain et une issue également incertaine. Chacun y va de sa petite tirade et de sa petite ambition et se voit déjà intronisé à l’Elysée. Marine Le Pen devrait s’i...