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Importante agitation dans tout ce que compte comme médias la galaxie de «l’Algérie francophile» qui contrairement à celle de « l’Algérie francophone» qui considère comme Kateb Yacine que la langue française n’est qu’un butin de guerre et qui exige que les relations algéro-françaises soient équitables, mutuellement avantageuses et sans ambigüité, déploie sa « force de frappe » à propos de ce qu’elle considère comme un événement «d’importance majeure», la nomination du nouvel et néanmoins ancien ambassadeur de France en Algérie. S’il est vrai qu’être ambassadeur à Alger est devenu synonyme de promotion future, Bernard Bajolet ayant été nommé coordinateur du renseignement par l’ancien président Sarkozy et Bernard Emié chargé du renseignement extérieur par le président Macron, la nomination d’un nouvel ambassadeur n’a pas pour autant, nous semble-t-il, plus d’importance que l’arrivée à Alger d’un nouvel ambassadeur russe, américain où chinois. S’agissant de ce nouvel ambassadeur français, chacun y va donc de sa « contribution ». Interview de l’intéressé, mise en perspective de son parcours, promotion de « son message vidéo aux algériens, etc... Les médias français n’en auraient bien entendu jamais fait autant à propos de la nomination d’un nouvel ambassadeur algérien dans ce pays. Voilà ce dont à quoi nous assistons en cette date de célébration du 5 juillet 1962, année de rupture par la lutte armée avec l’occupation coloniale française de l’Algérie et de recouvrement de notre indépendance. Un spectacle affligeant qui confirme si besoin est que le potentiel de colonisabilité, concept de notre compatriote et grand intellectuel Malek Bennabi, reste chez une frange de notre peuple extrêmement vivace et intact. Mais trêve de jérémiades. L’evenement majeur selon nous a eu lieu sur l’Esplanade du Sanctuaire des Martyrs à Alger. Ce sont ces exercices et démonstrations effectués à la grande joie des nombreuses personnes présentes et réunies en communion avec elles, par nos forces armées. Ces exercices dont un de sauvetage en mer qui ont été d’un grand professionnalisme mais aussi et surtout chargés d’une forte émotion nous réconfortent sur notre capacité à défendre jalousement ce pays et cette terre bénis qui suscitent encore appétit et convoitises. La vigilance doit être en tous les cas de mise car l’avenir est dans un contexte international extrêmement perturbé devenu lourd de menaces et de dangers qu’il faut dés à présent appréhender et circonscrire.
Importante agitation dans tout ce que compte comme médias la galaxie de «l’Algérie francophile» qui contrairement à celle de « l’Algérie francophone» qui considère comme Kateb Yacine que la langue française n’est qu’un butin de guerre et qui exige que les relations algéro-françaises soient équitables, mutuellement avantageuses et sans ambigüité, déploie sa « force de frappe » à propos de ce qu’elle considère comme un événement «d’importance majeure», la nomination du nouvel et néanmoins ancien ambassadeur de France en Algérie. S’il est vrai qu’être ambassadeur à Alger est devenu synonyme de promotion future, Bernard Bajolet ayant été nommé coordinateur du renseignement par l’ancien président Sarkozy et Bernard Emié chargé du renseignement extérieur par le président Macron, la nomination d’un nouvel ambassadeur n’a pas pour autant, nous semble-t-il, plus d’importance que l’arrivée à Alger d’un nouvel ambassadeur russe, américain où chinois. S’agissant de ce nouvel ambassadeur français, chacun y va donc de sa « contribution ». Interview de l’intéressé, mise en perspective de son parcours, promotion de « son message vidéo aux algériens, etc... Les médias français n’en auraient bien entendu jamais fait autant à propos de la nomination d’un nouvel ambassadeur algérien dans ce pays. Voilà ce dont à quoi nous assistons en cette date de célébration du 5 juillet 1962, année de rupture par la lutte armée avec l’occupation coloniale française de l’Algérie et de recouvrement de notre indépendance. Un spectacle affligeant qui confirme si besoin est que le potentiel de colonisabilité, concept de notre compatriote et grand intellectuel Malek Bennabi, reste chez une frange de notre peuple extrêmement vivace et intact. Mais trêve de jérémiades. L’evenement majeur selon nous a eu lieu sur l’Esplanade du Sanctuaire des Martyrs à Alger. Ce sont ces exercices et démonstrations effectués à la grande joie des nombreuses personnes présentes et réunies en communion avec elles, par nos forces armées. Ces exercices dont un de sauvetage en mer qui ont été d’un grand professionnalisme mais aussi et surtout chargés d’une forte émotion nous réconfortent sur notre capacité à défendre jalousement ce pays et cette terre bénis qui suscitent encore appétit et convoitises. La vigilance doit être en tous les cas de mise car l’avenir est dans un contexte international extrêmement perturbé devenu lourd de menaces et de dangers qu’il faut dés à présent appréhender et circonscrire.
Ainsi
par exemple, ce ballet diplomatique qui se déploie actuellement à propos du
Sahel, se prétend inclusif tout en
affichant clairement sa volonté d’exclure notre pays, puissance régionale incontournable,
mérite toute notre attention. Dans un excellent article intitulé la diplomatie
algérienne face au jeu trouble de la France au Sahel, le journaliste Fayçal
Metaoui recadre parfaitement la chronologie des séquences qui se déploient
actuellement dans cette région. En effet, la stratégie française de
contournement du rôle de l'Algérie dans la résolution non seulement de la
question du Sahel mais aussi de la réunification de la Libye est désormais
évidente. Elle semble même constituer, selon nous, l'un des marqueurs de la
nouvelle politique étrangère conduite
par le nouveau président français qui ne sera pas différente de celle de ses
prédécesseurs et ne remettra pas en cause les fondamentaux qui la
caractérisent. La première séquence de
cette stratégie de contournement a été actée, selon nous et dans sa mise en œuvre actuelle, lors de la
visite du Président Français au Maroc. Ce dernier, pays pourtant frère et
voisin de l’Algérie, semble aujourd'hui se prêter sans hésitation à ces
manœuvres sournoises et soutenir tout
affaiblissement potentiel de la diplomatie algérienne dont tout le monde
connait les succès qui ont été jusqu’à présent les siens.
L’Algérie
fidele à sa doctrine de non ingérence et de respect de la souveraineté des
pays, inspirée de son histoire et de son combat pour l’indépendance, ne peut
être forcée ni entraînée dans une aventure dont nous connaissons tous et par
avance l’issue. A ceux qui voulaient jouaient aux apprentis sorciers en Algérie
pendant que ce pays baignait durant plus d’une décennie et sans secours de
l’extérieur dans le sang, certaines voix avaient suggéré de se méfier de ce qu’elles
avaient elles-mêmes qualifié à l’époque
de «sables mouvants algériens », d’autres aujourd’hui prédisent à propos
du sahel qu’il deviendra un bourbier d’où personne ne sortira jamais indemne si
l’escalade militaire est entretenue à son propos et au détriment de la solution
politique et de la primauté au dialogue entre les parties en conflit. Au Sahel, en Libye et ailleurs.
Ceux
qui tentent de sous-estimer l’Algérie se trompent. Ce pays qui s’attelle avec
sérénité et détermination à résoudre ses problèmes internes qui sont nombreux
et multiformes (économiques, politiques, sociaux, de transition démocratique,
de transition énergétique, etc. .) y consacre tout son temps et tous ses
efforts. Sauf quelques rares enclaves qui finiront elles aussi par s’émanciper,
la France n’a plus grande influence en Afrique. Russes, Américains et Chinois
s’y partagent désormais les principaux rôles. Et être doublé par l’Algérie qui
monte en puissance sur de nombreux dossiers semble devenir quasiment
insupportable pour l’ancienne puissance coloniale ! Mais pourquoi donc cet
entêtement à entretenir la stratégie de la tension dans une région qui a plutôt
besoin de paix, de dialogue et de développement économique ? Quels sont
les éléments nouveaux de la politique étrangère que compte déployer le nouveau
président français ? Personne ne le sait encore. Nous annoncions déjà
avant le second tour de l’élection présidentielle française que l’arrivée de la
candidate de l’extrême droite au pouvoir en France aurait été certainement plus
opportune quant à la qualité de la relation franco-algérienne. Elle aurait été
en tous les cas une relation franche, sans équivoque où chacun des deux partenaires
saura défendre ses intérêts et refuser toute ingérence dans les affaires de
l’autre. Cette relation franco-algérienne refondée sur l’autel de l’arrivée des
forces nationales au pouvoir en France aurait en tous les cas signé l’arrêt de
mort de ceux qui s’entêtent à continuer de croire contre vents et marées qu’il
existe encore une passion franco-algérienne alors que tout où presque tout a
été soldé par la guerre d’indépendance de l’Algérie. Et il reste bien entendu
l’amitié qui peut unir les peuples qui elle n’est jamais ambigüe et le rôle des
sociétés civiles, mais cela est déjà une autre histoire. Espérons que le
nouveau président français ne devienne pas, contrairement à l’optimisme de certains
analystes algériens plutôt naïfs et sans doute sensibles à sa rhétorique séduisante
de faux renouveau politique qu’il prétend incarner, celui qui osera hausser le temps
à l’égard de notre pays en s’engageant notamment dans une politique au Sahel
qui pourrait affecter notre sécurité nationale.
Cet
homme qui veut exister par l’image de jeune premier qu’il entretient avec
assiduité et faire jeu égal avec Poutine, Trump et accessoirement Merckel n’a
pas encore révélé les caractéristiques de sa politique étrangère qu’il
distille, comme pour sa politique économique, à petites doses. Il devra en tous
les cas s’il veut entrer dans le panthéon des faiseurs de paix instiller pragmatisme
et réalisme dans sa conception qu’il a des relations de son pays avec notamment
ceux du continent africain et particulièrement le nôtre et que la déclaration
qui a été la sienne à propos de la colonisation de l’Algérie ne devienne pas de
la poudre de perlimpinpin ..
Le président français qui serait, selon la définition
du fondateur d’Attac Peter Wahl, « un
mélange programmatique du récit libéral de gauche - vert-alternatif, de modernisme start-upiste numérique dans la
ligne « uber pour tous », une bouffée d’euphorie make France great again, et un
néolibéralisme presque à la Margaret Thatcher avec un visage humain » devra
en tous les cas vite s’adapter au contexte du Sahel , région dont l’apaisement
nécessite plus une convergence des efforts de tous et rompre avec cette approche
ancienne qui a toujours privilégier les vieilles recettes d’autrefois, mélange
de tradition néocoloniale françafricaine, de lobbying de réseaux et pire
d’instauration de climat de division et de suspicion entre pays voisins.

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