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Pour éviter toute équivoque, plantons d’abord le décor. L’Algérie est une et indivisible. Portée par une histoire millénaire, la nation algérienne ne pourra que connaitre le destin qui lui échoit, celui d’une puissance qui rayonnera sur toute l’Afrique, la Méditerranée et le sud de l’Europe et qui graduellement se subsistera à d’autres puissances qui inéluctablement ont déjà entamé leur déclin.
Pour éviter toute équivoque, plantons d’abord le décor. L’Algérie est une et indivisible. Portée par une histoire millénaire, la nation algérienne ne pourra que connaitre le destin qui lui échoit, celui d’une puissance qui rayonnera sur toute l’Afrique, la Méditerranée et le sud de l’Europe et qui graduellement se subsistera à d’autres puissances qui inéluctablement ont déjà entamé leur déclin.
En plus des traumatismes endurés durant la période coloniale,
l’Algérie a eu parfois à subir depuis l’indépendance les conséquences de choix
politiques qui souvent, inconsciemment où pas, ont en reproduit d’autres parfois
similaires aux premiers.
Et puisque le débat est désormais public et ouvert, la
question de la tentation autonomiste voire indépendantiste en Kabylie mais pas seulement
puisque la ferveur sécessionniste s’est déjà révélée ailleurs comme dans le
sud, les Aurés ainsi que dans d’autres régions où des manifestations similaires
peuvent la suggérer bien qu’elle ne soient que de l’ordre du non-dit mérite
d’être débattue et discutée.
Il y a lieu pour espérer être objectif de dire que l’exaspération,
le déni, la répression, les exactions ont toujours fait le lit de cette dérive
et l’ont parfois sciemment entretenue.
Et les dernières décisions politiques prises comme l’officialisation
de la langue Amazigh et le décret instituant Ennayer journée nationale bien
qu’elles soient éminemment porteuses de paix sociale et d’apaisement d’un long
déni identitaire pourraient apparaître cependant pour certains tardives puisque
en la matière aussi mais pas seulement nous avons sous la pression de différents
lobbys politiques perdu beaucoup de temps.
L’Algérie est aujourd’hui une puissance émergente qui dispose
des moyens d’assumer la vocation de
grande nation écoutée et consultée qui s’annonce. Et Ferhat Mehenni, fils de
chahid, n’a sans aucun doute aucune leçon de patriotisme à ne recevoir de
personne. Poète hors pair, il porte au plus profond de lui-même les blessures
et tortures qui lui ont été infligées par tant d’arrestations et de séjours en
prison. Son seul et unique tort durant toute sa vie de poète et de militant a
été d’avoir comme beaucoup d’autres fait sien le combat pour la liberté. Et n’oublions
pas que dans ce pays il fût un temps où exhiber un document écrit en Tifinagh
pouvait vous conduire en prison pour intelligence avec l’ennemi et être déféré
devant la cour de sûreté de l’état.
Mais dans le contexte algéro-algérien, le cas de Ferhat n’est
pas unique. D’autres militants issus d’autres mouvances politiques ont connu un
traitement identique voire subi pire. Monsieur Ali Belhadj en est un exemple.
Les militants communistes ont également connu les mêmes affres. Sans oublier
d’autres militants appartenant à d’autres familles politiques.
La tentation autonomiste est probablement une fausse réponse à
une vraie colère. La Kabylie qui a comme d’autres régions payé un lourd tribu
pour libérer l’Algérie ne peut se contenter d’un espace réduit comme le sien mais
a besoin de toute la splendeur de ce pays continent pour s’épanouir, s’enrichir
et s’émanciper. Les habitants du sud algérien ont légitimement le droit de
solliciter un partage équitable de toutes les richesses naturelles du pays.
L’Etat algérien dans toute sa puissance et sa pérennité ne peut
rester insensible à ce qui ressemble à l’expression d’un mal pire d’un mal être
profond chez soi. Nous prêchons le vivre ensemble à l’ONU, ce qui est en soi
très noble, mais nous l’interdisons quasiment
chez nous et il faut cesser de malmener par l’exclusion, ce sentiment d’appartenance a un pays et
cette estime de soi qu’il faut constamment irriguer par le bon sens et la
raison.
Dommage que le débat politique actuel soit véritablement
devenu indigent sur le plan de la qualité
et que les questions essentielles comme le futur qui appartient certes à
Dieu mais que les études prospectives qui ne sont pas une hérésie peuvent
apprécier et la préservation de la cohésion sociale et territoriale d’un pays
devenu le plus grand d’Afrique soient parfois occultées. La trahison ne viendra
pas de ces algériens capables des plus grandes audaces mêmes les plus mal venues
et les plus contestables mais d’un
nouvel ordre mondial en gestation qui ne nous fera pas de cadeau si nous ne
prenons pas en charge nous mêmes nos
propres différences.
Beaucoup rêvent de nous broyer. Ceux qui se trompent de colère
doivent aussi comprendre que ce pays ne peut que grandir et que le salut ne
viendra certainement pas de ces faux amis qui ne nous veulent que du mal. Ceux
qui ont dépecé la Palestine, l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, le Mali et
d’autres contrées du monde aiguisent déjà leurs couteaux et ne pensent et ne
rêvent qu’à nous faire la peau. Qu’on se le dise.
Et désormais faisons en sorte que nul algérien ne soit
contraint de solliciter confort, sérénité et protection ailleurs que chez soi, ici dans
son pays en Algérie.

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