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S’il fallait retenir un titre du regretté Rachid Taha et du groupe carte de séjour, ce serait certainement celui-là. A coté du non moins célèbre Banlieue de Karim Kacel, cette chanson est aussi devenue le cri de ralliement de ces milliers d’enfants d’immigrés qui ont vécu et grandi dans ces zones lugubres, cet univers presque carcéral qu’il faudra porter en bandoulière et surtout vite quitter. Mais à coté, il faudra aussi subir les humeurs noires des politiques et des hommes des médias qui banaliseront les concepts les plus abjects et réussiront à les faire partager par le plus grand nombre.
S’il fallait retenir un titre du regretté Rachid Taha et du groupe carte de séjour, ce serait certainement celui-là. A coté du non moins célèbre Banlieue de Karim Kacel, cette chanson est aussi devenue le cri de ralliement de ces milliers d’enfants d’immigrés qui ont vécu et grandi dans ces zones lugubres, cet univers presque carcéral qu’il faudra porter en bandoulière et surtout vite quitter. Mais à coté, il faudra aussi subir les humeurs noires des politiques et des hommes des médias qui banaliseront les concepts les plus abjects et réussiront à les faire partager par le plus grand nombre.
Une chanson culte, prémonitoire et ce bien
avant que Rachid Taha n’interprète le sublime Ya Raiah du regretté cheikh
Dahmane El Harrachi que l’enfant de l’Algérie profonde rendit mondialement célèbre. Chantée par Rachid Taha avec
sa voix enrayée comme celle de Janis Joplin, Ya Raiah incarnera subitement un
hymne au retour comme substitut à l’exclusion mais surtout comme ultime refuge
dans la dignité. Un pèlerinage au pays de son enfance. Et ne dit-on pas que
l’on est toujours de ce pays là. Politiquement engagé, Rachid Taha aura aussi été
un artiste extrêmement généreux qui a profondément aimé son pays d’origine. Qu’il
repose en paix.

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