Accéder au contenu principal

Déambulations sémantiques autour d’une incontournable échéance

referencement google

Un historien algérien a énoncé sur un média lourd et à propos de l’élection présidentielle d’Avril 2019 que le concept de candidat du consensus est anti démocratique et que seul en l’occurrence le peuple s’exprimant souverainement par le biais des urnes révélera le choix du président  du consensus.
Les propos prêtés dans ce contexte à l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger et exprimés à l’issue d’une rencontre avec une personnalité politique algérienne ne souffrent à cet égard d’aucune ambiguïté.
L’élection présidentielle du printemps prochain est bel et bien actée dans l’agenda international de ce pays et son non déroulement serait non seulement contre productif mais pourrait froisser  la relation de l’Algérie avec les Etats-Unis.
Les fondamentaux de la politique des Etats-Unis ne semblent pas changer au gré des conjonctures et même au prix d’une relation excellente avec un pays.
L’excellente relation les liant à l’Arabie Saoudite n’a pas par exemple infléchi la position des Etats-Unis à l’égard de ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Kashoggi. Et même si le président Trump lui-même aurai voulu passer outre sur l’autel des seuls intérêts économiques de son pays, l’état profond et la société civile  le lui auraient rappelé et l’auraient immanquablement obligé à s’y conformer.
Le report de cette élection affaiblirait l’Algérie sur le plan international et la réduirait à un état de non droit tout en scellant son sort de failed state.
Les démarches qui pourraient se construire à propos d’un report d’une échéance importante pour la stabilité institutionnelle de l’Algérie pourraient placer ce pays en dehors de la dynamique actuelle d’ouverture de nombreux pays y compris les plus opaques et anéantiraient son rôle de pays pivot de la région.
L’ancien président américain Obama qui affectionnait pourtant les précautions diplomatiques n’hésita pas, souvenons-nous en, a regretter dans des propos prononcés à Nairobi au Kenya et à propos du destin de l’Afrique que des aventures qu’elles soient issues de coups de force où de raccommodements constitutionnels empêchent l’émergence de ce continent et l’émancipation de ses peuples.


L’Algérie se doit plus que jamais de surprendre le monde entier comme elle vient de le faire en accueillant sur son sol une cérémonie de béatification de prêtres morts en Algérie en faisant d’avril  2019 un succès électoral et  une véritable ouverture démocratique.
La transparence de ce scrutin devra être sans faille afin d’éviter que l’Algérie ne prête le flanc à la critique de l’opinion internationale et aux sanctions auxquelles elle pourrait faire face ne serait-ce que sur le plan moral et éthique.
Il n’est pas encore trop tard pour le faire et plus que jamais l’espoir demeure que l’émergence tant attendue de ce pays qui dispose pourtant de tous les atouts nécessaires se fasse en 2019.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ce pays qui est le mien

Référencement Google Les dernières législatives françaises ont confirmé ce que beaucoup d’observateurs politiques savaient déjà,   l‘inexorable dérive vers l’extrême droite du centre de gravité politique de l’hexagone. Cette tendance devenue lourde au fil des ans porte l’ambition des populations françaises notamment les plus démunies de stopper la dérive d’un pays devenu l’otage de différents lobbies notamment ceux  loyaux à l’égard d’entités étrangères et d’un pays subissant de plein fouet un véritable processus de grand emplacement. L’émergence de cette puissante force politique appelée tantôt extrême droite et tantôt droite nationale, doux euphémisme prescrit pour phagocyter ce qui reste comme droite dite modérée, charrie dans son sillage tous les phantasmes et toutes les obsessions qui ont caractérisé la France depuis le début du 19éme siècle et dont les marqueurs ont été une colonisation féroce avec des crimes contre l’humanité et des génocides concomitants. De gran...

Plus jamais ça!

Depuis des mois, et sans interruption, une campagne médiatique haineuse jusque là inédite est conduite contre l'Algerie. Rien n'a été épargné. Ni l'Histoire de l'Algerie, ni le combat des indépendantistes algériens, ni le peuple algérien et ni les dirigeants algériens. Utilisant le prétexte des oqtf comme ils disent, le complexe politico-mediatique français s'est ligue contre notre pays et a conduit une campagne de haute intensité, ininterrompue en utilisant les mensonges les plus abjectes et en pervertissant sans arret la réalité. Les médias proches de l'extrême droite, propriété du milliardaire Vincent Bollore, ont été à la manœuvre . Le ministre Retailleau a géré l'escalade verbale en s'exprimant tout le temps sur tous les médias et en entretenant une véritable stratégie de la tension pour installer, selon ses dires, un "rapport de forces" avec l'Algerie. Cette campagne virulente  menée tambours battants contre l'Algerie et ses insti...

France, la mêlée sauvage

   Référencement Google Contrairement au rugby ou elle obéit à des règles, des phases de jeu et des ordres précis, en politique française la mêlée s’émancipe de toute contrainte, de toute éthique et n’obéit qu’à un seul engagement,   l’échappée solitaire et la mort de ses adversaires et concurrents. Et c’est en cela qu’elle devient une mêlée sauvage.  A l’image de ces soldats de l’armée française, analphabètes et sales, qui en 1830 découvrent en Algérie un peuple autochtone instruit, propre, disposant de maisons et d’écoles et doté de vertus civilisationnelles, et qui n’eurent qu’un seul leitmotiv, détruire et exterminer un environnement qui ne leur ressemble pas et qui les dépasse. La scène politique française est aujourd’hui à cette image, une bataille à couteaux tirés dans un environnement instable et incertain et une issue également incertaine. Chacun y va de sa petite tirade et de sa petite ambition et se voit déjà intronisé à l’Elysée. Marine Le Pen devrait s’i...