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C’est décembre.
Les magasins des grands boulevards sont animés. Rue de Rivoli, les vitrines des grandes
enseignes exhibent déjà leurs belles petites mécaniques de
précision.
Tout est déjà festif. Les fêtes de fin d’année constituent le pic d’un chiffre d’affaires qui somnole le reste du temps. Il faut donc tout faire pour séduire le client. Mais ce mois de décembre en France ne ressemble pas à celui des années précédentes. L’heure est à la révolte voire à la révolution. Un mouvement dont on ne connait pas les contours idéologiques squatte la rue depuis presque un mois et les cris qui fusent de ‘Prenons l’Arc de triomphe’ sonne comme un rappel d’une déjà prise de la Bastille. Les pauvres, les démunis, les retraités ainsi que les lambeaux de ceux qui jadis faisaient partie des classes moyennes battent le pavé et se battent. Les violences sont immenses et les dégâts matériels conséquents. Aux revendications sociales se mêlent les angoisses sociétales et le débat sur la menace des oligarques s’invite dans la place publique. L’avenir inquiète et le contrat social français qui faisait modèle sombre de jour en jour. Le président en place est dans la tourmente enfermé dans un terrible dilemme. Comment donner un coup de barre à gauche et que l’on est déjà soumis au marché et aux exigences de ceux qui en demandent toujours plus.
Tout est déjà festif. Les fêtes de fin d’année constituent le pic d’un chiffre d’affaires qui somnole le reste du temps. Il faut donc tout faire pour séduire le client. Mais ce mois de décembre en France ne ressemble pas à celui des années précédentes. L’heure est à la révolte voire à la révolution. Un mouvement dont on ne connait pas les contours idéologiques squatte la rue depuis presque un mois et les cris qui fusent de ‘Prenons l’Arc de triomphe’ sonne comme un rappel d’une déjà prise de la Bastille. Les pauvres, les démunis, les retraités ainsi que les lambeaux de ceux qui jadis faisaient partie des classes moyennes battent le pavé et se battent. Les violences sont immenses et les dégâts matériels conséquents. Aux revendications sociales se mêlent les angoisses sociétales et le débat sur la menace des oligarques s’invite dans la place publique. L’avenir inquiète et le contrat social français qui faisait modèle sombre de jour en jour. Le président en place est dans la tourmente enfermé dans un terrible dilemme. Comment donner un coup de barre à gauche et que l’on est déjà soumis au marché et aux exigences de ceux qui en demandent toujours plus.
Le signal est en tous les cas fort et
symbolique. Plus que jamais la France d’en bas, les sans dents comme disait malencontreusement
un ancien président français a décidé de se faire entendre, avec bruit et
fracas. Des mesures salvatrices sont annoncées par un Président qu’un immense
fossé sépare désormais de ses administrés.
Il faut vite retisser du lien, avant que tout
ne s’effondre et ne tombe en ruines. Il y a comme un air de front populaire mais
pas de mai 68. La libération des mœurs n’est pas au menu mais la révolution conservatrice est bien là revêtue de jaune. Pendant ce temps, un événement considérable
a lieu dans une contrée lointaine. L’Algérie, terre d’Islam donne au monde un
exemple de tolérance, de bien-être, de coexistence pacifique et de vivre ensemble. La basilique Santa Cruz d’Oran
accueille la cérémonie de béatification de prêtres morts en Algérie. Cet événement
ordonné par l’église catholique se déroule dans le silence des médias de l’hexagone
qui ne lui donnent pas la résonance qu’il mérite. C’est vrai que le peuple qui est
dans la rue phagocyte l’actualité. Maïs enfin. En France un homme est dans la
tourmente et doit sans doute méditer que la responsabilité politique suppose
aussi l’équité, la justice et le partage.
Et cette actualité française devrait bien entendu inspirer d’autres. Ceux
qui seraient tentés d’en faire trop pour les uns et pas assez pour les autres.

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