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Pour certains pays occidentaux,
l’urgence n’est plus, semble t-il, de contenir le coronavirus mais bien
d’empêcher la Chine d’engranger les dividendes d’une crise sanitaire majeure
qu’elle a su gérer de manière magistrale, d’abord en l’éradiquant de son propre
territoire puis en apportant à de nombreux pays l’aide inhérente nécessaire
tant du point de vue de l’expertise médicale cumulée que de l’assistance
logistique. L’élan de sympathie suscité dans le monde par la Chine nourrit bien
entendu jalousie et rancœur et ne laisse pas indifférents ceux qui déjà mettent
en œuvre leur offensive pour l’instant que
médiatique. Et il s’agit d’essayer de convaincre par tous les moyens et
même les plus farfelus que la Chine a menti à l’opinion internationale.
Et l’acharnement actuel contre ce
pays prouve si besoin est que la sortie de cette crise sanitaire majeure se
fera à couteaux tirés d’autant plus que la Chine espère bien incarner le rôle
d’architecte de la nouvelle doctrine internationale, aidé en cela par le réveil
des anciens empires comme la Russie, l’Iran et accessoirement la Turquie
notamment celle d’avant l’intervention militaire en Syrie et en Libye. Cette
projection est une évidence et la culture de la gouaille, de la gesticulation
médiatique et des menaces chère à l’occident notamment anglo-saxon devra
compter avec celle du non dit caractéristique de l’Asie et qui lui faudra
dorénavant apprendre à décrypter.
Un rappel non exhaustif de
certains faits liés à la crise que nous traversons nous semble utile d’autant
plus qu’il est aujourd’hui permis d’affirmer que depuis le début de la pandémie
deux logiques inconciliables se sont affrontées. L’une foncièrement économique,
financière et hégémonique et l’autre
plutôt imprégnée d’humanité et du souci de réagir face à l’urgence. L’une et
l’autre se sont bien entendu appuyées sur des arguments scientifiques et
médicaux souvent contradictoires.
Lorsque les premiers cas de la
maladie apparurent en Chine (à supposer que ce pays soit véritablement l’épicentre
et le premier foyer de cette pandémie), beaucoup de gouvernements occidentaux se
sont réjouis de cette situation qui allait enfin, selon eux, venir à bout de cet
enquiquinant géant asiatique qui non seulement contestait de plus en plus fort
l’ordre géopolitique et géostratégique de la planète mais osait en bousculer la
hiérarchie sur le plan économique au point de réduire la domination tant des Etats-Unis
que de l’Europe.
Les avis d’experts médicaux et
scientifiques ont également divergé, les uns obéissant à la seule éthique régissant
leurs professions et au devoir qui est le leur de parer à l’urgence, les autres
souvent en conflit d’intérêts et prisonniers il est vrai de leur double
appartenance aussi bien à la recherche scientifique qu’aux grands groupes pharmaceutiques
qui financent leurs activités.
Une guerre a donc bien eu lieu
entre ceux qui ont plaidé pour l’utilisation immédiate d’un protocole thérapeutique
déjà éprouvé dans le traitement d’autres pathologies et d’autres qui ont préféré
l’attente d’un hypothétique vaccin. Et dans ce contexte, la bataille menée par exemple
par le Professeur Eric Raoult et son équipe, après les thérapies expérimentées avec
succès en Chine, est apparue dés le départ
comme un combat perdu d’avance face à la puissance de lobbies qui ont systématiquement
contesté la validité clinique de ses protocoles expérimentaux. Ces derniers ont
pu compter sur le soutien discret des pouvoirs politiques de nombreux pays ainsi
que de certaines organisations internationales. En réaction, n’a t’on pas vu
ici et là des collectifs de médecins se constituer parties civiles pour espérer
assigner en justice des personnalités politiques «pour non assistance à peuple en
danger» ? Rien que cela !
La guerre médiatique qui s’en est
suivie a permis aux partisans de la prise en charge immédiate de la pandémie
par la mise à la disposition des personnels soignants d’un protocole thérapeutique
qui a le mérite d’exister et d’éviter que la pandémie ne fauche la vie de millions
de personnes de l’emporter.
Les pays qui ont adopté cette
thérapie de l’urgence face au coronavirus ont non seulement éviter de perdre du
temps mais ont pour la première fois, contrarié
et vaincu, les cartels mondiaux, principalement occidentaux, de la pharmacie qui n’ont pas réussi par leur
lobbying habituel y compris auprès d’experts médicaux et scientifiques
d’accréditer la thèse s’opposant à l’utilisation de cette thérapie et qui ont prêché
plutôt pour l’attente d’un vaccin en cours de « formulation » dans
leurs laboratoires et centres de recherche.
Le second palier de cette crise
mondiale qui a confirmé cette lutte implacable entre ces deux pôles sera la
sortie du confinement. Ce dernier qui reste le meilleur rempart contre la propagation
de l’épidémie a prouvé son efficacité. Là aussi, la logique du déconfinement
rapide a le vent en poupe, plaidée également par les mêmes adeptes du profit
qui invoquent pour cela le ralentissement économique provoqué par la pandémie
actuelle, omettant de préciser que c’est grâce aussi au confinement, total où
partiel, que la vie de millions de
personnes a été préservée. Il est vrai cependant que beaucoup de gouvernements
sont beaucoup plus préoccupés par des échéances électorales et des destins personnels
que de leurs propres administrés et que l’affaissement économique constaté par
exemple aux Etats-Unis par notamment la mise au chômage de dizaines de millions
de personnes sans assistance sociale ni assurance médicale risque de ternir un
bilan d’une mandature présenté comme globalement
positif et qui risque de susciter le rejet des électeurs et de transformer leur
choix le jour des élections.
Encore là, les choix qui
pourraient se faire obéissent aussi et le plus souvent à des considérations
économiques et de profit et traduisent bien l’inquiétude qui règne face à une
machine économique chinoise qui donne des signes évidents de reprise et de
bonne santé conséquents à la maitrise de la pandémie en cours.
Quoi qu’il en soit, chaque pays
est dans ce contexte libre de ses choix et qu’au bout du compte la prudence
doit être de mise et que seul l’arrêt de la pandémie parfaitement démontré permettra
d’espérer le deconfinement et qu’au
final, entre ceux qui choisissent de perpétuer la domination du monde par leur business
et ceux qui ont pour étendard la préservation de l’environnement, la protection
de l’humain et la promotion et d’un nouveau logiciel pour les relations
internationales, la cause est déjà entendue !

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