Note de l'auteur: Ce texte intitulé Le retour de l'absent a été publié le 28 octobre 2017 à l'occasion du retour en Algérie du défunt Idir.
Athyarham Rebi.
Ces années passées ailleurs parfois si proche des siens. Mais tellement présent dans les cœurs. Ce retour attendu au pays bien aimé. Ce public désiré, cette sublime Algérie meurtrie par tant d’épreuves et cette indomptable Kabylie sans laquelle plus rien n’aurait de sens. Il dit «je suis toujours resté algérien et ce pays garde une place immense dans mon cœur ».
Les mots purs, ciselés comme savent si bien le faire les orfèvres des Ath Yenni, dits dans cette si belle langue Tamazight et qui rappellent à bien des égards l’ainé, l’illustre Mouloud Mammeri. Une carrière decidemment bien remplie, une célébrité incontestable, des amitiés nouées à travers le monde mais surtout la tête sur les épaules et l’ego raboté depuis des lustres. Mais noblesse oblige comme on dit.
Les mots purs, ciselés comme savent si bien le faire les orfèvres des Ath Yenni, dits dans cette si belle langue Tamazight et qui rappellent à bien des égards l’ainé, l’illustre Mouloud Mammeri. Une carrière decidemment bien remplie, une célébrité incontestable, des amitiés nouées à travers le monde mais surtout la tête sur les épaules et l’ego raboté depuis des lustres. Mais noblesse oblige comme on dit.
Et dans la vie il y a un moment pour tout. La lutte, le pavé qu’il faut battre, la fidélité aux siens et puis la mémoire mutilée, blessée, amputée que nul ne peut faire disparaître et qui revient et impose son tempo. Il y a aussi d’autres moments. Ceux du retour vers ceux que l’on n’a jamais oublié. Ces mots dits en arabe pour bien se faire entendre. Cette Algérie du nord au sud, d’est en ouest, qui comme une Mama devenue folle implore tous ses enfants et les prie de revenir. Et puis ce discours et cette distinction hautement intellectuelle entre ce qui est relève de la légalité et ce qui relève de l’autre, là où le bât blesse, la légitimité, l’état de droit. Mais le temps fera son œuvre et la légalité et la légitimité feront tôt où tard route ensemble car l’Algérie ne peut plus attendre. Oui les chemins qui montent sont ceux qu’il faut toujours emprunter. Plus difficiles à arpenter mais au bout le sommet, cette posture idéale à qui nul sauf le soleil ne peut venir faire de l’ombre.

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