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Note
de l’auteur :
Durant
l’été 2014, la guerre fit rage à Gaza. Une trêve de 30 jours fut négociée au
Caire puis décrétée. Encore une fois et comme ce fût déjà le cas à Deir
Yassine, les victimes palestiniennes
furent nombreuses. En ce jour, un avion israélien a survolé la terre bénie
d’Arabie Saoudite pour rallier les Emirats Arabes Unis dans le cadre d’une
normalisation négociée avec l’entité sioniste. Cette véritable reddition
n’affectera en rien la cause palestinienne qui demeurera encore et toujours la
clef de voûte sans laquelle l’édifice proche oriental et même au-delà encore ne connaîtra ni stabilité, ni répit et ni
paix. La cause palestinienne survivra à cette nouvelle épreuve.
Le texte ci-dessous qui démontre que les négociations ne peuvent être crédibles que si elles sont la conséquence de l’épreuve du feu a été publié pour la première fois en août 2014.

La
guerre de Gaza n’a pas encore révélé toutes ses conséquences tant régionales
qu’internationales. La trêve de 30 jours décidée à l’issue des négociations du
Caire pour mettre semble-t-il « à l’épreuve les intentions des uns et des
autres » et arrêter le massacre de nourrissons, d’enfants, de femmes et de
personnes âgées palestiniens ne sera qu’une pause avant la reprise des
négociations. Tout reste en suspend notamment la résolution de ce qui constitue
le cœur du conflit au Proche-Orient, les droits légitimes du peuple palestinien
à un état avec pour capitale Jérusalem et au retour des millions de réfugiés
qui depuis 1948 ont quitté leurs foyers. Et il ne s’agira pas de négocier pour
Gaza mais pour le peuple palestinien toute entier. Mais en attendant cette
échéance et tout ce qui d’ici là pourrait se produire, énumérons quelques unes
des conséquences les plus pertinentes de cette guerre perdue par Israël qui apparaîtront à l’avenir et dont les contours commencent déjà à se dessiner.
Une
crise politique majeure en Israël nourrie par une inéluctable crise économique
que les traditionnels pourvoyeurs de fonds occidentaux ne pourront pas
endiguer, une fracture profonde au sein de la communauté juive dont les
premiers signes sont la condamnation sans appel des crimes de guerre commis par
l’armée Israélienne par d’anciens déportés juifs américains, une mise en
quarantaine des traditionnels agitateurs sionistes (surtout dans les médias
occidentaux) dont les « judicieux conseils » ont inspiré le criminel
de guerre Netanyahou et lui ont permis d’aller se fracasser à Gaza, la fin du
mythe de Tsahal dans l’imaginaire occidental et la remise sur l’agenda
international du chapitre incontournable des droits légitimes et inaliénables
du peuple palestinien que les gouvernements occidentaux voulaient sous la
pression d’Israël faire passer aux oubliettes constitueront quelques unes de
ces conséquences.
Les événements de Gaza auront également permis grâce à la combativité et à la
détermination du peuple palestinien et parce que l’armée israélienne a commis
des crimes de guerre de libérer les peuples occidentaux longtemps prisonniers
des lobbies pro israéliens et de leur redonner la parole puisque ils avaient
jusque là toujours eu peur de condamner aussi bien le sionisme que les
exactions israéliennes. Enfin qu’un nouveau conflit majeur avec Israël n’est
pas à écarter surtout que les dirigeants de ce dernier ne tiennent jamais ni leurs
promesses ni ne respectent leurs engagements et mettront probablement à profit
les 30 jours de trêve avant reprise des négociations pour créer les conditions
d’une nouvelle confrontation et préparer secrètement la tentative de
liquidation des chefs du Hamas et du Jihad islamique palestiniens.
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