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Pourquoi l’Algérie ne doit pas encore ouvrir ses frontières

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Exception faite de l’ouverture de canaux de communication transfrontaliers notamment avec ces puissances auxquelles nous lient des partenariats stratégiques non seulement très anciens mais extrêmement puissants comme la Chine et la Russie, l’Algérie ne doit en aucun cas et à l’ombre de l’évolution actuelle de cette pandémie ouvrir ses frontières. Il s’agit d’une question de sécurité nationale et la position officielle actuelle de l’Algérie ne doit également et en aucun cas s’assouplir sous la pression de pays, de lobbies, de personnalités et d’ONG qui invoquent encore une fois des prétextes humanitaires où d’échanges commerciaux.



Le retour incontestable de la pandémie dans le pourtour méditerranéen notamment dans sa façade occidentale, la façade sud est pour l’instant et à quelques exceptions prés plutôt épargnée, est inquiétant à plus d’un titre et contredit les analyses en la matière notamment celle de l’illustre Professeur Raoult qui en attribue la cause à une nouvelle forme du virus qui a muté et qui, selon lui, aurait été transmise par des voyageurs  en provenance du Maghreb.

Il s’agit là bien plus que d’un débat d’experts mais d’analyses qui intègrent désormais la dimension géopolitique du sujet. Et cette dimension là précisément nous interpelle nous aussi et fortement de ce coté-ci de la méditerranée.

L’Algérie est souveraine dans ses décisions et nul ne peut lui dicter dans ce contexte sa ligne de conduite ni la date d’ouverture de ses frontières.

Les Etats-Unis plutôt sages sur la question se consacrent désormais à résoudre et à gérer  les crises majeures qu’ils traversent comme ces incendies qui ont décimé d’immenses territoires de la cote ouest mais  aussi ces manifestations certes quelques peu apaisées présentement et qui sont provoquées par la multiplication d’actes racistes  dont est victime la communauté afro-américaine. Sans oublier aussi la perspective d’une prochaine élection présidentielle qui se jouera cette fois ci, semble-t-il, à couteaux tirés.

Seule l’Europe qui nous est plus proche géographiquement pourrait s’ingénier à s’ingérer encore une fois dans nos affaires internes malgré un état de l’union plutôt démembré et affaibli qui ne peut faire oublier que le Brexit est loin d’être  un non événement qui n’aurait eu aucun impact sur une organisation qui n’a plus les moyens ni politiques ni militaires d’agir sur l’évolution des affaires internationales.

La non-ouverture de nos frontières constitue aujourd’hui le meilleur rempart contre un retour imminent de la pandémie qui pourrait se greffer à l’approche des saisons froides et la densité des flux transfrontaliers en serait le meilleur vecteur.

Les immenses efforts de rapatriement de nos compatriotes qui n’ont pu revenir en Algérie pour les raisons que nous connaissons doivent être poursuivis avec le strict respect des protocoles sanitaires de rapatriement qui ont prévalu jusqu’à présent. La patience devra prévaloir car il s’agit bien de notre avenir et de notre devenir.

Les frontières devront rester étanches car il nous faudra sortir indemnes des saisons de l’automne et de l’hiver pour espérer avoir définitivement gagné la bataille au printemps prochain Incha Allah.

La conjoncture économique internationale est difficile. Nous en subissons déjà  l’impact. La fermeture de nos frontières constituera une opportunité pour ériger le travail comme seule valeur créatrice de richesses, à apprendre à vivre de nos propres moyens, à développer encore plus notre agriculture pour assurer très vite notre autosuffisance alimentaire et à nous émanciper de ce reflexe mortel qui consiste à aller faire nos emplettes ailleurs alors que nous pouvons et devons impérativement tout produire ici, en Algérie.

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