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Empruntons cette citation à un célèbre écrivain français pour étayer notre propos.
Ainsi,
bravant le froid où la chaleur (c’est selon les jours), la fatigue induite par
de longs déplacements, les frais engendrés, de nombreux patriotes algériens
continuent de venir crier leur colère face à la devanture d’une organisation
sportive internationale devenue au fil des ans l’une des articulations
politique et médiatique des tenants du statu quo, de ceux qui refusent que ne
change l’ordre du monde et que ne cesse définitivement la domination, y compris
sportive, d’une partie de la planète par
une autre. Oui loin de servir le rapprochement entre les peuples et de servir
l’idéal olympique comme l’aurait souhaité le baron De Coubertin, ces
organisations font désormais de la politique et naviguent à vue au gré des
rapports de forces qui se font et se défont. Et en l’espèce, aller s’indigner à
Zurich est beaucoup plus noble et courageux que d’éructer sur les plateaux de
télévision comme le font si bien ces planqués des medias qui incarnent
désormais et peut-être sans le vouloir et pire sans le savoir vraiment ce qui apparaît de plus en plus comme une véritable force anti nationale capable désormais
de toutes les servitudes et de tous les renoncements et que rien sauf une
intervention salvatrice de l’état dans toute sa puissance et dans toute sa
splendeur ne peut plus arrêter.
L’extraordinaire
accueil digne des plus grands de ce monde dont a bénéficié le président algérien au
cours de tous ses déplacement à l’étranger et récemment encore en Turquie et en
Italie en attendant de se déplacer chez les amis et alliés Russes et Chinois démontre si besoin est que la
refondation en cours des rapports de force dans le monde n’est pas qu’une
simple vue de l’esprit mais bien un véritable chantier qui se structure en
profondeur et dans lequel l’Algérie est bel et bien décidée à prendre part et à
apporter son savoir-faire, sa contribution et sa puissance en devenir.
Cette
Algérie qui se lève ne laisse cependant personne indifférent notamment ces
sempiternels jaloux qui n’aiment ce pays continent que lorsqu’il est saignant.
Oui et selon les études les plus crédibles, le développement humain, seul critère objectif d’appréciation de l’émancipation et de la libération d’un
peuple, est en Algérie le meilleur du continent et sans doute l’un des
meilleurs du pourtour méditerranéen. Si les difficultés inhérentes à toute
économie en émergence sont bien réelles, les ingrédients du décollage économique sont
bien réunis et la prospérité partagée par tous ne se fera plus attendre.
Nous
relations dans l’un de nos anciens articles(1), la relation de notre pays avec
la Tunisie que certains qualifient de particulière en convoquant l’histoire,
notamment notre guerre de libération nationale, et qui se font conciliants lorsque
parfois s’invite l’excès sémantique chez notre voisin de l’est alors que cette
relation ressemble pourtant le plus souvent à un long fleuve tranquille. Qui
n’a pas entendu ainsi ces propos virulents frisant l’hystérie de ces commentateurs sportifs, journalistes, représentants
de la société civile et autres personnalités politiques comme cet ancien président
tunisien.
Les récents propos du Président algérien à propos du processus politique actuellement en cours en Tunisie ne sont qu’une invitation à la sagesse et à la clairvoyance indépendamment de toute volonté d’ingérence dans les affaires internes de la Tunisie. Mais il est évident qu’il existe aujourd’hui en Tunisie un axe politique important qui souhaite parasiter la sérénité de la relation algéro-tunisienne parce qu’il obéit à un autre agenda politique dont les deux principaux objectifs sont le rapprochement avec Israël avec peut être à la clé l’ouverture d’une ambassade et le soutien inconditionnel au régime marocain dans le dossier du Sahara Occidental. Cet axe politique ne perd cependant pas le nord et reste lucide puisqu’il veut le beurre et l’argent du beurre. S’agissant de la Tunisie, l’Algérie a toujours dépensé sans compter et personne dans ce pays ne pourra nier l’immense effort solidaire consenti par l’Algérie dans ce cadre et dont une bonne partie a été effectué sous l’autorité de l’actuel Chef de l’état algérien. Sans oublier cette manne financière apportée chaque saison estivale par ces millions de touristes algériens qui au lieu de l’injecter dans les infrastructures touristiques de leur pays préfèrent l’utiliser pour doper l’économie tunisienne.
Et
n’oublions pas qu’en rompant unilatéralement avec la constance de sa position
sur la question du Sahara Occidental qui constituait l’un des fondamentaux de
sa relation avec l’Algérie, l’Espagne a appris à ses dépens ce que signifiait
la réponse globale de l’Algérie.
(1(1) Le vrai faux casse-tête tunisien

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