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La victoire de Giorgia
Meloni, égérie de la nouvelle droite nationale italienne, ébranle les
fondations de l’Union Européenne et bat en brèche les certitudes des architectes
de la gouvernance globale qui ont sans doute vite oublié que malgré un contexte
de crise énergétique mondiale et de bouleversement des relations
internationales, la primauté reste toujours à la nation et aux valeurs anciennes
qui contre vents et marées constituent cette matrice sans laquelle tout peut être
définitivement perdu.
Aux artisans du nouveau
monde et non pas du nouvel ordre du monde dont le socle serait le mondialisme
sur le plan socio-économique qui transcenderait toutes les normes jusque-là convenues
et admises sur le plan sociétal, s’opposent
désormais celles et ceux qui ont pour chapelle Dieu, la nation et la famille.
Ce retour du conservatisme
catalysé sans doute par des problèmes de sécurité et de déferlement migratoire
que subit le vieux continent vient acter, après le récent bouleversement de l’échiquier
politique suédois et le bréxit, la véritable mise en œuvre du chantier de la déconstruction
de l’Europe.
La victoire de Giorgia Meloni
est sans doute le signal précurseur de ce qui vient dans de nombreux pays européens.
La France qui connaît actuellement une crise politique qui n’a pas encore révélé
toute sa gravité risque d’être le prochain candidat à l’arrivée aux manettes de
la responsabilité politique des forces dites nationales à la faveur notamment d’une
possible dissolution d’une assemblée sans majorité politique évidente et dont la
perspective est désormais agitée par le président français lui-même.
La victoire de Giorgia
Meloni va ainsi sans doute provoquer dans de nombreux pays européens les
ruptures politiques en gestation depuis de nombreux décennies et siffler la fin
de la recréation aux élites politiques
en place rendues responsables de tous les maux qui ont provoqué le déclassement
de l’Europe et l’appauvrissement de ses peuples.
Energie, changement climatique,
épuisement de la ressource hydrique, flux migratoires et conflits de faible
intensité s’agrègent de plus en plus et confèrent aux relations internationales
une tension jamais égalée y compris durant les heures les plus sombres de la
guerre froide.
Le monde devient
multipolaire et chacun doit désormais choisir son camp. Face aux Etats-Unis dont l’hégémonie
est remise en cause et dont tout le monde connaît l’énorme responsabilité quant
à la détérioration des relations internationales et l’appauvrissement de l’humanité,
se déploie une Europe, sans les atours des heures fastes de la colonisation et
du pillage des richesses de la planète, mais avec pour attelage politique une extrême
droite qui prospère aussi à la faveur du déclassement international du vieux continent
et enfin un pôle sino-russe qui pèse désormais et de plus en plus sur la
refondation de l’ordre du monde.
Cette nouvelle équation
internationale qui renferme cependant en son sein plusieurs inconnues signifie à
l’Algérie une incontestable évidence, le temps, comme pour beaucoup d’autres
pays jaloux de leur indépendance, nous est compté et le cap choisi de l’émergence
économique, politique et militaire devient plus que jamais le seul qui nous préservera,
si Dieu le veut, des effets pervers de cette phase transitoire que traverse
actuellement le monde en attendant que se retissent peut-être un jour la
confiance et l’apaisement.

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