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Articles

La république dévoyée

referencement Google   Note de l’auteur   Ce texte a été écrit et publié le 31 août 2013 (Alter Info, l’Écho de Jijel,  Nador Culture et le Quotidien d’Oran). Il a valu à son auteur le 1 er septembre 2013 menaces et intimidations dans un train de banlieue et dont il garde jusqu'à présent de graves séquelles. (voir Texte  Lettre de Salim Metref ). Peut-on encore écrire à propos de la conjoncture internationale et oublier parfois que le feu est déjà dans la demeure ? Oublier aussi que l’Algérie navigue en ce moment de Charybde en Scylla. Difficile de répondre et d’expliquer qu’écrire sur l’Algérie n’est pas une sinécure. Soit. C’est qu’aussi la machine infernale qui depuis des décennies nous ligote a fini par nous ankyloser le cerveau. Mais écrire en ce moment sur l’Algérie est un exercice facile car l’actualité de ce pays charrie chaque jour que Dieu fait son lot de scandales, de vilénies, de rapines, de détournements et de supposés trans...

La bataille de Paris

referencement Google La France regarde ébahie ce qui lui arrive. Jaurès, Hugo, Dreyfus et l’Abbé Pierre y perdraient sans doute leur latin. Que de diversions, de contorsions, de leurres, de supposées entorses au code de bonne conduite, commises par ceux qui en situation de responsabilité exercent comme dans les républiques bananières de l’influence pour faire recruter des proches, qui en disent long sur cette lente mais bien réelle dérive d’une démocratie représentative qui ne représente plus que la minorité puisque la perversité du système électoral empêche des millions de français d’avoir des porte-voix à l’assemblée nationale. Mais chassez, comme on dit, le naturel il revient au galop! La France ne veut pas abdiquer devant l’infâme, l’immonde et devant ce que la conscience humaine réprouve, ces tentatives répétées de porter atteinte à ce qui constitue dans toute société humaine le socle fondamental, et sacré, sans lequel rien ne peut exister, la famille. Et l’école ...

Ad vitam æternam

referencement Google Je me surprends parfois à devenir méfiant. De tout et de tous. Du temps qui passe et qui n’attend pas. De l’humeur de mon voisin. De ceux que j’ai faits. Des petits malins qui veulent me conter fleurette. De ceux qui croient me séduire où m’induire en erreur. Je préfère ceux qui disent qu’ils ne m’aiment pas mais qui me respectent. Ils ont le mérite d’être francs et ça aussi je le respecte. J’ai vieilli et j’ai fait ce qui m’a semblé être juste. J’avoue que j’ai envie de me reposer à l’ombre d’un olivier et de voir les saisons qui passent. Je veux redevenir un homme dans la foule. Ceux qui me connaissent se souviendront que mon travail n’a pas été inutile. J’ai apporté ma petite pierre à l’édifice comme l’ont fait ceux qui m’on précédé. J’avoue ne pas avoir été parfait. Qui parmi les hommes pourrait-il l’être? Beaucoup m’ont déçu et certains diront que je les ai laissé agir. Mais pouvais-je surveiller tout le monde ? La confiance ne serait-elle devenue qu’une...

Propos, médisances et autres amabilités bien de chez nous

referencement Google Ne dit-on pas que charité bien ordonnée commence toujours par soi-même. Alors en la matière c’est-à-dire en termes d’errements sémantiques réels ou supposés, devrais-je   plutôt commencer par moi-même. N’étant ni journaliste de profession, ni écrivain, il m’arrive parfois d’écrire juste ce que je ressens. Un jour ayant sans doute un peu dépassé les limites permises, concept totalitaire toujours en cours en Algérie et en Corée du Nord comme on me le fera remarquer avec force dans un train de banlieue, en écrivant un texte intitulé La République Dévoyée [I] , je pris aussi   sur moi pour toute une corporation à laquelle je n’appartenais pas et j’eus à subir les griefs qui étaient principalement     retenus contre elle où du moins contre ses membres les plus libres et les plus sincères. Et à propos de limites permises, non pas politiques mais plutôt celles relevant   de la bienséance et s’agissant de notre   propos,   je soumis, i...

Le crépuscule des certitudes

referencement Google Note de l'auteur: Cet article a été publié par la NR en juillet 2012. Le texte ci-dessous constitue une nouvelle version revue à la lumière de notre actualité.    Terre chaleureuse, hospitalière et aux couleurs de l’arc en ciel, l’algerie N’en finit pas de gémir et de subir de plein fouet le prix de l’incurie générale et de la désinvolture qui attisent la désesperance et provoquent les situations les plus dramatiques.   le recours au suicide, pourtant etranger à notre culture, comme ultime geste de protestation est annonciateur des derives les plus dangeureuses qui sont à craindre et a venir. ET la situation malheureuse que vivent les populations de ghardaia nous interpelle desormais plus que toute autre chose.  

Au confluent de ce qui nous réunit

referencement Google Note de l'auteur: Ce texte est composé d'extraits d'articles déjà publiés en deux parties, Au confluent de ce qui nous réunit publié au mois d'août 2012 et  Circonvolutions. il ne suffit plus de pleurer  au mois de mars 2012. .... A ceux qui sont partis prématurément .... De blanc immaculé, les couloirs de Saint-Louis sont tous enduits. Les pavillons portent de jolis noms de fleurs comme pour rappeler qu’au-delà de la maladie et de la souffrance peut naître l’espoir de guérison. Et l’espérance d’une vie encore à vivre. Mais les lieux se ressemblent tant surtout lorsqu’ils portent les mêmes nobles ambitions. Soigner les uns et éduquer les autres.   Et puis cet autre ailleurs dédié lui au savoir. L’entrée de l’établissement est verdoyante et bordée de bassins d’eau dans lesquels se baigne un nouveau venu. Un cygne, nouveau né, aux cotés d’autres plus grands, fait son apprentissage de la vie. La légende prétend qu’avant d...

De l’humour et du pouvoir en particulier, de l'antisémitisme et de l'humanité en général

referencement Google Nouvelle séquence du processus de «normalisation » de la France par les différents lobbies qui depuis des décennies la façonnent en profondeur, la dernière prestation du ministre français de l’intérieur. Ce dernier est, semble-t-il, prêt à toutes les performances médiatiques pour devenir président en 2017. Cet espagnol né à Barcelone, naturalisé français en 1982, à l’égo abyssal et aux allures de faux dur à la Clint Eastwood, a selon ses propres aveux, découvert depuis son second mariage, sa passion soudaine  pour Israël et pour la communauté juive de France à laquelle il ne cesse de déclamer son amour et sa solidarité agissante sans que ni l’un, ni l’autre ne le lui aient particulièrement demandé. Et d’agir ainsi en bon opportuniste politique, fin connaisseur de l’influence de cette communauté dans l’establishment et du rôle joué par ses membres, très nombreux dans les médias, dans la construction et la structuration de l’opinion et de l’i...