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Articles

Les porteurs de burnous et de djellabas

referencement google Faut-il vraiment douter ? Avons-nous donc été bernés ? Faut-il croire ceux qui disent que l’indépendance de l’Algérie ne fût qu’illusion ? Que la France régenterait encore tout en Algérie et qu’elle serait plus présente qu’elle ne l’a jamais été ? Faut-il croire ceux qui le disent ? Serions-nous donc   finalement que ces eternels indigènes qui avions   juste revêtus de nouveaux costumes ? Faut-il pleurer où faut-il en rire ? Est-ce vrai ? Serions-nous encore que ces élus du second collège ? Et tout ce qui a été fait, ce qui a été dit, les espérances, les lendemains de fête, de liberté reconquise, de parole retrouvée ! Tout cela ne serait donc que mirages ! Et ces mères et ces pères qui ont pleuré leurs enfants morts pour la patrie et étreint leurs corps frêles criblés de balles. Tout cela ne serait donc que feux de paille ! Que nous ne mériterions toujours que les coups de matraque, les bouscul...

Kiev pour oublier Bangui mais en attendant la suite

referencement Google Note de l'auteur: Cet article a été publié en Février 2014. A Kiev, le peuple est dans la rue et le sang a malheureusement coulé. Cette ville ressemble désormais à ces capitales du monde arabe qui ont vécu tant de souffrances. Cette intifadha d’un nouveau genre a mis aux prises, nous dit-on, ceux qui veulent un destin scellé à celui de la communauté économique européenne et les autres, nombreux et dont on ne parle jamais et qui ne sont pas dans la rue et qui n’ont d’yeux que pour la grande Russie.  

Visions et élucubrations d'un vieux sage devenu fou

referencement google Note de l'auteur : Cet article a été écrit et publié au mois de septembre 2012 Le jour se lève. Le vieux fou se réveille d’un profond sommeil et demande à boire. De l’eau. Il parle à son entourage de ses visions et de ses rêves. Il raconte ses plus récentes élucubrations.  Il dit aussi : Dieu décidera!  Il raconte ce qui lui semble être l’an 2026. C’est le mois d’avril, dit-il.  L’atmosphère dans cette ville brumeuse est plutôt maussade. Alger croule sous le poids des détritus. La grève des éboueurs dure depuis plus de deux mois et le conflit n’est toujours pas résolu. L’exaspération des habitants est à son comble. Les députés ont voté une motion de censure du gouvernement qui risque à tout moment de tomber. L’instauration du régime parlementaire a permis aux députés de découvrir les vertus et les exigences du débat démocratique. L’année a ici aussi et comme partout ailleurs dans le monde mal commencé. Depuis que la prod...

La république dévoyée

referencement Google   Note de l’auteur   Ce texte a été écrit et publié le 31 août 2013 (Alter Info, l’Écho de Jijel,  Nador Culture et le Quotidien d’Oran). Il a valu à son auteur le 1 er septembre 2013 menaces et intimidations dans un train de banlieue et dont il garde jusqu'à présent de graves séquelles. (voir Texte  Lettre de Salim Metref ). Peut-on encore écrire à propos de la conjoncture internationale et oublier parfois que le feu est déjà dans la demeure ? Oublier aussi que l’Algérie navigue en ce moment de Charybde en Scylla. Difficile de répondre et d’expliquer qu’écrire sur l’Algérie n’est pas une sinécure. Soit. C’est qu’aussi la machine infernale qui depuis des décennies nous ligote a fini par nous ankyloser le cerveau. Mais écrire en ce moment sur l’Algérie est un exercice facile car l’actualité de ce pays charrie chaque jour que Dieu fait son lot de scandales, de vilénies, de rapines, de détournements et de supposés trans...

La bataille de Paris

referencement Google La France regarde ébahie ce qui lui arrive. Jaurès, Hugo, Dreyfus et l’Abbé Pierre y perdraient sans doute leur latin. Que de diversions, de contorsions, de leurres, de supposées entorses au code de bonne conduite, commises par ceux qui en situation de responsabilité exercent comme dans les républiques bananières de l’influence pour faire recruter des proches, qui en disent long sur cette lente mais bien réelle dérive d’une démocratie représentative qui ne représente plus que la minorité puisque la perversité du système électoral empêche des millions de français d’avoir des porte-voix à l’assemblée nationale. Mais chassez, comme on dit, le naturel il revient au galop! La France ne veut pas abdiquer devant l’infâme, l’immonde et devant ce que la conscience humaine réprouve, ces tentatives répétées de porter atteinte à ce qui constitue dans toute société humaine le socle fondamental, et sacré, sans lequel rien ne peut exister, la famille. Et l’école ...

Ad vitam æternam

referencement Google Je me surprends parfois à devenir méfiant. De tout et de tous. Du temps qui passe et qui n’attend pas. De l’humeur de mon voisin. De ceux que j’ai faits. Des petits malins qui veulent me conter fleurette. De ceux qui croient me séduire où m’induire en erreur. Je préfère ceux qui disent qu’ils ne m’aiment pas mais qui me respectent. Ils ont le mérite d’être francs et ça aussi je le respecte. J’ai vieilli et j’ai fait ce qui m’a semblé être juste. J’avoue que j’ai envie de me reposer à l’ombre d’un olivier et de voir les saisons qui passent. Je veux redevenir un homme dans la foule. Ceux qui me connaissent se souviendront que mon travail n’a pas été inutile. J’ai apporté ma petite pierre à l’édifice comme l’ont fait ceux qui m’on précédé. J’avoue ne pas avoir été parfait. Qui parmi les hommes pourrait-il l’être? Beaucoup m’ont déçu et certains diront que je les ai laissé agir. Mais pouvais-je surveiller tout le monde ? La confiance ne serait-elle devenue qu’une...

Propos, médisances et autres amabilités bien de chez nous

referencement Google Ne dit-on pas que charité bien ordonnée commence toujours par soi-même. Alors en la matière c’est-à-dire en termes d’errements sémantiques réels ou supposés, devrais-je   plutôt commencer par moi-même. N’étant ni journaliste de profession, ni écrivain, il m’arrive parfois d’écrire juste ce que je ressens. Un jour ayant sans doute un peu dépassé les limites permises, concept totalitaire toujours en cours en Algérie et en Corée du Nord comme on me le fera remarquer avec force dans un train de banlieue, en écrivant un texte intitulé La République Dévoyée [I] , je pris aussi   sur moi pour toute une corporation à laquelle je n’appartenais pas et j’eus à subir les griefs qui étaient principalement     retenus contre elle où du moins contre ses membres les plus libres et les plus sincères. Et à propos de limites permises, non pas politiques mais plutôt celles relevant   de la bienséance et s’agissant de notre   propos,   je soumis, i...