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Articles

La République dévoyée

referencement Google Note de l’auteur   Ce texte a été écrit et publié le 31 août 2013 (Alter Info, l’Écho de Jijel,  Nador Culture et le Quotidien d’Oran). Il a valu à son auteur le 1 er  septembre 2013 menaces et intimidations dans un train de banlieue et dont il garde jusqu'à présent de graves séquelles. (voir Texte   Lettre de Salim Metref ). Peut-on encore écrire à propos de la conjoncture internationale et oublier parfois que le feu est déjà dans la demeure ? Oublier aussi que l’Algérie navigue en ce moment de Charybde en Scylla. Difficile de répondre et d’expliquer qu’écrire sur l’Algérie n’est pas une sinécure. Soit. C’est qu’aussi la machine infernale qui depuis des décennies nous ligote a fini par nous ankyloser le cerveau. Mais écrire en ce moment sur l’Algérie est un exercice facile car l’actualité de ce pays charrie chaque jour que Dieu fait son lot de scandales, de vilénies, de rapines, de détournements et de supposés transferts...

La Palestine au coeur de la diversion

referencement google Note de l'auteur: Cet article a été déjà publié en novembre 2012 sous le présent titre mais  également sous celui de La Palestine pour ne plus oublier. Cette version a été légèrement revue en y insérant notamment deux éléments qui nous semblent pertinents. Le premier est le "prétexte" invoqué de l'usage par la Syrie d'armes chimiques pour hâter une intervention militaire dans ce pays et le détruire pour ne plus parler du Golan. Cette option de l'intervention militaire occidentale en Syrie a été  notamment portée, depuis longtemps et avec ardeur, par l'actuel Ministre Français des Affaires Étrangères. Le second est la destitution par les armes et dans le sang du Président légitime de l’Égypte Mohammed Morsy. Ces deux éléments participent d'une même doctrine qui prône le démembrement du monde arabe et musulman voulue également par les États-Unis d'Amérique sous la pression des différents lobbies qui en orientent et en défini...

Au confluent de ce qui nous réunit

referencement Google   .... A ceux qui sont partis prématurément .... De blanc immaculé, les couloirs de Saint-Louis sont tous enduits. Les pavillons portent de jolis noms de fleurs comme pour rappeler qu’au-delà de la maladie et de la souffrance peut naître l’espoir de guérison. Et l’espérance d’une vie encore à vivre. Mais les lieux se ressemblent tant surtout lorsqu’ils portent les mêmes nobles ambitions. Soigner les uns et éduquer les autres.   Et puis cet autre ailleurs dédié lui au savoir. L’entrée de l’établissement est verdoyante et bordée de bassins d’eau dans lesquels se baigne un nouveau venu. Un cygne, nouveau né, aux cotés d’autres plus grands, fait son apprentissage de la vie. La légende prétend qu’avant de mourir le cygne chanterait davantage et avec plus de force. Mais à Saint-Nicolas, le chant du cygne fût absent. Le site, don d’une comtesse, regorge de surprises. Forêt, forteresses, maisons de maitres constituent un ensemble dédié à un projet...

Bab El Hadid

referencement Google Les balles sifflent sur la place Ramsès. Ce lieu mythique du Caire se confond avec la gare centrale, anciennement Bab El Hadid qui depuis que les grilles en fer qui l’entouraient ont été enlevées s’est métamorphosée en gare centrale de la capitale égyptienne. Et la présence de la mosquée Al-Feth dont l’enceinte a été profanée en cette matinée du 17 août 2013 par des soldats en armes. Les morts se comptent désormais par milliers. Il faut bien liquider une partie de l’élite égyptienne. Comme cela plus personne ne pourra réfléchir à l’avenir. Ni pour l’avenir. Bab El Hadid n’est plus cette quête de Quénawi   pour une bouchée de pain quotidienne dans une gare à la vie trépidante,   ni son amour fou pour la belle Hanouma. Ni encore cette eau limpide qui coulait dans le bassin situé au pied de la statue de Ramsès. Non Bab El Hadid n’est plus le souvenir de ce film de Youcef Chahine qui en 1958 signait l’une de ses plus importantes œuvres cinématog...

Pour qui la messe sera dite. Acte II

referencement Google Note de l'auteur: Certains extraits de cet article sont inspirés d'une première publication intitulée Pour qui la messe sera dite parue en janvier 2013. La tragédie égyptienne nous a semblé conférer à cet écrit plus de résonance et plus d'acuité et nous a permis de le décliner sous une autre forme que nous avons intitulée Pour qui la messe sera dite. Acte II. D'autres actes se produiront certainement encore. Nous nous réservons la possibilité de réutiliser des textes déjà parus et qu'il n'y a aucune entorse à l’éthique a le faire puisque ces textes, dans leur formes initiales, nous appartiennent. Les efforts des hommes et des femmes de bonne volonté et de toutes confessions qui à travers le monde plaident sans relâche pour le respect mutuel et l’apaisement des relations internationales doivent toujours être encouragés et entendus. Mais les faits sont également parfois têtus. Ainsi après l ’ Afghanistan, l ’ Irak, la Libye, la Syr...

La complainte du trottoir sans piétons.

referencement Google Les trottoirs d’Alger sont  tristes et anémiques. Ils rapetissent  et s’écroulent sous le poids de mastodontes polluants qui les occupent, les écrasent,  les piétinent et en chassent  les piétons. Les piétons d’Alger qui déambulent sous un soleil de plomb dans des rues sans lune, sans trottoirs et sans noms ne savent plus où mettre les pieds, n’ont plus de places où flâner ni encore moins où battre le pavé.

Egypte, l’urne ensanglantée

referencement Google Les tragédies vécues sous d’autres cieux n’auront donc pas suffi. Elles n’auront en tous les cas pas inspiré les officiers égyptiens qui ont décidé de l’interruption brutale et dans le sang de la jeune et prometteuse transition démocratique de ce pays. Pire, ils ont choisi l’escalade et son corollaire la répression de manifestants pacifiques qui ne demandent que le rétablissement de la légitimité politique incarnée par le Président Morsy, élu par le peuple et destitué le 3 juillet dernier par un coup d’état militaire. Des centaines de victimes sont à déplorer et le décompte macabre ne s’arrêtera sans doute pas. Le prix du sang sera-t-il celui qu’il faudra payer dans cette épreuve féroce qui oppose la dictature à la liberté, la force des armes à celle du droit ? Espérons que non . Et ceux qui par naïveté, inconscience ou désaccord ont applaudi et soutenu ce holdup de la liberté, véritable insulte à la conscience humaine, comprendront tôt ou tard et à ...